Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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CHIMIE.
temps dans son intérieur. On souffle ensuite le
tube au point e ,.et on verse dedans les substances en assez grand excès pour qu'à la fin de l'opération ce qui en reste comme gaz dans l'appareil soit à peu près la 300 partiede ce qu'on a employé. On chauffe les tubes dans un bain d'air, pour les températures qui dépassent 3000 ; clans un bain métallique , ou mieux dans une dissolution de chloride de zinc, pour les températures inter-
médiaires entre ioo et 3o°; et enfin, dans de l'eau pure ou dans des dissolutions de sel marin, lorsque la chaleur ne doit pas différer beaucoup de 1000.
Quand on emploie l'air chaud, l'appareil (fig. 4 et 5) dans lequel on place le cylindre et les thermomètres à air qui doivent indiquer la température, se compose de deux cylindres fermés, devant
et derrière et dont l'un entre dans l'autre : aux paen plusieurs rois du cylindre extérieur sont afin de l'isoler du fixées' tt endroits, des tiges de cuivre cylindre intérieur et d'un autre cylindre qui l'enveloppe, en laissant circuler l'air librement à l'entour. Dans le cylindre intérieur sont disposées quatre tiges auxquelles sont fixées des crochets g h, destinés à recevoir le thermomètre à air et le tube de verre qui renferme la substance à vaporiser. On ferme l'ouverture antérieure du cylindre intérieur, avec le couvercle e, et celle du cylindre extérieur avec le couvercle 1. A ces couvercles se trouvent des ouvertures pour les extrémités des tubes de verre. On place alors le double cylindre dans un autre cylindre en fer CC, fermé à l'un de ses bouts, épais de 25 à 3o millimètres, et que l'on chauffe sur un bon feu de charbon jusqu'à la chaleur rouge faible.
EXTRAITS..
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Sous lés tiges du tube et du thermomètre, on fixe Une grille sur laquelle on met du charbon allumé. Lorsque la substance commence à se volatiliser, la plus grande -partie de l'air atmosphérique est promptement entraînée, et les vapeurs
qui se développent finissent par l'expulser en entier. Ces vapeurs se condensent si complétement
à l'extrémité A, que' l'on peut tenir froide, qu'en opérant par exemple sur l'arsenic , il ne sé répand' pas la moindre odeur dans le laboratoire. Lorsque le dégagement de gaz a cessé, on fond rapidement les extrémités du thermomètre et du tube au point o ; on ôte les charbons de la grille, et avec un crochet que fon fait entrer dans le trou de la tige s, on retire l'appareil du fourneau, en mettant dehors une feuille de tôle sur laquelle on le laisse refroidir. Lorsque l'on opère sur une substance qui se volatilise à une haute température ,il est très facile 'de
condenser toute la matière que renferme le tube dans la. partie o de son extrémité antérieure , après que l'on a fermé cette extrémité. En effet, dès qu'on a ôté les 'charbons qui l'entouraient, le gaz se condense instantanément dans cet endroit , et le reste
dut tube qui est encore chaud, lui en fournit de nouveau , qui vient également s'y condenser. On peut refroidir la pointe t avec de l'eau, et de cette manière y condenser tout le gaz, tandis que le corps du tube est encore à 5oo°. En négligeant la quantité d'air qui reste dans ce tube, et qui s'élève
au plus à i
centième, en brisant la pointe, la
pesant, la faisant rougir et la pesant de nouveau, la différence de ces deux pesées donne le poids du .gaz que renfermait le tube. On pèse le tube avec ce qu'il renferme, après 23 Tome rH, 1385.