Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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EXTRAITS.
354 l'avoir nettoyé avec soin; on brise avec précaution
sous de l'eau bien bouillie, la pointe étirée e, et l'on détermine la quantité d'air qui est resté en pesant le tube avec l'eau qui y est entrée, puis le
lorsqu'on veut mettre fin à l'expérience. On peut nettoyer le tube de verre presque complétement .
pesant de nouveau, après avoir remplacé cet air par
de l'eau ; enfin, on pèse le tube rempli d'air sec,
en y joignant la pointe brisée, et on a tout ce
qu'il faut pour déterminer le poids de la vapeur. Le thermomètre à air destiné à donnèr la température doit avoir exactement la même forme et les mêmes dimensions que le tube à vapeurs.
J'en ai perfectionné l'usage de telle manière qu'il fournit les données les plus précises. (Ann.
de Ch. , t 55, p.
15.)
355
Pour le bain métallique, on se sert d'un vase de fonte, de 45 centimètres de long sur 16 de large et autant de profondeur, de la forme représentée dans la Pl. Fill, fig.5. Il se place dans un fourneau, et porte une entaille à chacune de ses extrémités. Dans ce vase sont disposées deux tiges courtes et sur ces tiges sont fixés deux larges anneaux ouverts par en haut, et se fermant à charnières, afin qu'avec un fil de fer mince on puisse réunir solidement les deux parties et y bien fixer le tube. On coude l'extrémité c de ce tube, et fon place dessous une grille destinée à supporter des charbons. On fixe de même le ther. momètre avec solidité. On verse alors dans le vase de fonte, chauffé d'avance, l'alliage liquide composé de 8 p. de bismuth, 5 p. de plomb, et 3 p.d'étain. On élève peu à peu la chaleur, et pour avoir dans le bain mie température bien égale on le brasse avec une espèce de cuillère en fer. Au fond du vase de fonte et dans la partie postérieure, est percé un trou destiné à laisser écouler le métal
avec un pinceau pendant que le métal est encore en fusion. On l'enveloppe ensuite dans un papier brouillard que l'on imprégne d'acide nitrique concentré t après avoir laissé agir l'acide pendant quelque temps, on achève facilement de le nettoyer avec de l'eau. J'ai remplacé avec beaucoup d'avantage le
bain métallique par un bain de chlorure de
zinc en dissolution. Cette dissolution a la propriété de ne se solidifier à aucune température malgré l'évaporation, et elle peut servir jusqu'à
la chaleur rouge, à laquelle le sel de zinc
commence à se volatiliser. Les degrés de température qu'elle acquiert successivement croissent beaucoup plus lentement que dans le bain métallique. Enfin, comme elle est beaucoup moins dense que le bain métallique il est beaucoup plus facile d'y fixer les appareils. On se sert pour contenir cette dissolution, comme pour le bain-marie et le bain de sel marin, d'un vase de cuivre (Pl. FIII,fig. 6.) de même forme que le vase de fonte décrit plus haut. Comme on peut employer des bouchons de liége jusqu'à 2000, les deux
parois de devant et de derrière sont munies de bouchons pour tenir les thermomètres et le tube à vapeur. 3. Mémoire sur les CHALEURS SPÉCIFIQUES des
corps solides et liquides, par M. Avogadro. ( An. de Ch. , t. 55, p. 80.) La loi établie par MM. Dulong et Petit, qui con-
siste dans l'égalité de chaleur spécifique pour