Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)

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cuira ie.

Sur la viscosité du SOUFRE; par M. Osannel (A.nn. de Pog., 1834.) On sait que le soufré fondu devient visqueux à une certaine température, et qu'en se refroidis., sant , il reprend de la liquidité avant de se solidi. fier. M. Savart a montré dernièrement que l'eau. possède aussi son. maximum et son minimum de viscosité. Plusieurs dissolutions salines présentent le même phénomène, et j'ai fait voir que cela te riait à un changement d'affinité qui a lieu entre leurs principes constituans. Le tartrate double de chaux et de potasse , ou de chaux et de soude , en offre un exemple remarquable. Le sel est composé de i at. de chacun de ces (démens; à la températiire de 7o à 80. R., il s'en précipite un sous sel de chaux composé de at. d'acide pour 3 at, restant en suspension, produit la de chaux, coagulationqui' de la liqueur; mais, par le refroidissement, le. premier sel se recompose et la liqueur reprend toute sa liquidité. Quant au soufre, on pourrait à la rigueur acl, mettre la même explication, puisqu'il n'est pas absolument démontré que ce soit un corps simple. On peut du moins prouver que la coagulation n'est pas l'effet du rapprochement des molécules, et n'est, par conséquent, pas en contradiction avec les lois reconnues de la chaleur. En effet, j'ai trouvé , au moyen d'un aréomètre disposé d'une manière convenable, que la densité du soufre visqueux est moindre que celle du soufre liquide, dans le rapport de 1757 à 1927.

'EXTRAITS.

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8. Nouvelle méthode de préparer le sÉLÉmum; par M. Brunner. (An. de Pog. 1834.) On distille dans une cornue de verre les boues sélénifères desséchées ; et on en extrait ainsi environ 0,42 de soufre qui contient tout le sélénium et un peu de charbon. On broie ce soufre et on le projette peu à peu dans une dissolution de potasse caustique bouillante et assez fortement concentrée;

lorsque le tout est dissous et que la liqueur est saturée, mais non pas assez pour qu'elle se trouble par addition d'eau, on l'étend avec cinq à dix fois son poids de ce liquide, on la filtre et on l'expose au contact de l'air, dans des capsules larges et peu profondes. Au bout de quelques jours, il se forme à la surface une croûte de sélénium qui, augmen-

tant peu à peu, tombe au fond du vase; quand elle ne se reproduit plus, on recueille le dépôt, on le filtre et on le lave. La liqueur fournit encore au bout de quelquetemps un dépôt rouge de feu qui ne se compose que de soufre et de sélénium.

Quelquefois dans les premiers Momens de son exposition à l'air la liqueur hépatique sélénifère laisse précipiter des flocons noirs qu'il ne faut pas confondre avec le sélénium; c'est du charbon presque pur. Le sélénium ainsi préparé est presque toujours mélangé d'une petite quantité de soufre ; on le purifie soit en le faisant dissoudre une seconde foie

dans la potasse caustique , -soit en le dissolvant dans l'eau régale et le précipitant par le sulfite d'ammoniaque. En laissant exposée à l'air pendant six à huit semaines la liqueur de laquelle le sélénium s'est précipité, il s'en sépare encore successivement du