Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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EXTRAITS.
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transforme pas en pyrophosphate par la calcination. Si l'on fait chauffer à 2060 du phosphate acide
de soude Na + 2 II
P, il perd un de ses
atomes d'eau, et se change en pyrophosphate. Mais si on le calcine à la chaleur rouge, il abandonne toute son eau et se transforme en méta
phosphate. Ce sel se conserve en dissolutions
pendant un mois sans s'altérer. Il forme dans le nitrate d'argent un précipité gélatineux de sel à i atome d'oxide d'argent. Evaporé dans le vide, il donne un résidu qui ressemble à une gomme, et qui, étant tenue pendant quelque temps à la chaleur de 2000 , se change en pyrophosphate. En le calcinant légèrement avec de la soude, il se reproduit du phosphate ordinaire. Lorsqu'on évapore jusqu'à consistance sirupeuse du phosphate acide de chaux, il conserve la propriété de se dissoudre complétement dans l'eau ; mais si on le chauffe au rouge, il se fond en un verre insoluble, en se changeant en métaphosphate. On peut évaporer dans un creuset de platine à une chaleur de 1500 une dissolution étendue d'acide phosphorique, jusqu'à ce qu'il ne retienne plus que 3 atomes d'eau , sans l'altérer. En le chauffant jusqu'à 2 I , il perd encore de l'eau , et donne alors avec la soude un mélange de phosphate et de pyrophosphate : enfin, en chauffant plus fortement, il y a production d'acide métaphosphorique, même avant qu'il ne reste que 2 atomes d'eau. L'acide métaphosphorique forme un précipité floconneux, blanc d'opale, dans les dissolutions de chlorure de barium, même étendues, et il coa-
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gule l'albumine, propriété qui lecaractérise et
que l'on a attribuée à tort à l'acide pyrophosphorique. Outre les sels qui viennent d'être décrits, j'ai encore observé deux phosphates de soude anomaux. Le premier s'obtient en chauffant à 315° seule-
ment le phosphate acide; en reprenant par l'eau presque tout se dissout, et la liqueur est neutre; en y ajoutant de la soude et faisant cristalliser! On obtient du pyrophosphate de soude. Le second sel se produit en chauffant au rouge obscur, soit
le sel précédent, soit le phosphate acide ordinaire, soit le pyrophosphate.
L'acide qui est produit par la combustion du phosphore dans l'oxigène est d'une nature particulière; il se distingue de l'acide ordinaire, par sa capacité de saturation. Je le distingue à cause de cela sous le nom d'acide poly-minique. 52. Recherches sur la nature des COMBINAISONS DÉCOLORANTES DU CHLORE; par M. Balard. (An.
de ch., t. 57, p. 225.) Il est à peu près généralement admis maintenant que par la réaction dirchlore sur les bases il se forme un sel qui renferme un acide oxigéné du chlore; mais jusqu'ici on n'était pas parvenu à isoler cet acide, ni même aucune de ses combinaiSons; c'est ce que j'ai réussi à faire, comme on va le voir. L'acide qui se produit correspond par sa composition à l'acide hyposulfureux, il doit donc prendre le nom d'acide hypochloreux. Pour le préparer on verse dans des flacons rem- ,Acide plis de chlore, de I oxide rouge de mercure réduit nypociuoreux en pondre tenue par la trituration et délayé dans