Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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EXTRAITS.
448 Purification du CARBONATE DE SOUDE; par.
M. Gay-Lussac. ( An. de Ch.,,t. 55, p. 221.)
On fait une dissolution saturée à chaud de cristaux de carbonate de soude du commerce, et on agite cette dissolution pendant tout le temps
de son refroidissement, pour troubler sa c ristallisation et n'obtenir que des cristaux arénacés. Les cristaux obtenus, on en remplit un entonnoir, dans le bec duquel on a mis un peu d'étoupe ou de coton pour les retenir; on les laisse d'abord s'égoutter, puis on les. arrose avec de petites quantités d'eau distillée , attendant, pour chaque nouvel arrosage, que le précédent se soit écoulé, et on arrête au moment où les dernières gouttes ne contiennent plus de sulfate ni de chlorure. Par cette seule opération on obtient, à l'état de pureté parfaite, plus de la moitié du carbonate de soude employé. On évapore les eaux-mères ,'et l'on traite le sel qui se dépose de la même manière:
Effet de la 'apeur d'eau sur le VERRE ; par M. Turner. (The philo. mag. , oct. 1834.) Ayant laissé exposés pendant quatre mois des morceaux de différens verres, enveloppés dans une toile Métallique, à la vapeur d'eau, dans une
chaudière à haute pression, les morceaux se trouvèrent tous plus ou moins attaqués, et recouverts d'une croute de silice opaque, ne contenant plus d'alcali. Le verre à vitre qui était à base de soude a été le plus altéré. Les- mailles du treillis métallique étaient recouvertes d'incrustations siliceuses stalactiformes. Du cristal de roche soumis à la même épreuve est resté absolument intact.
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par M. H. Rose. (An. de Pog., t. 32, p. Si.) Le seul moyen qui réussisse bien pour préparer le sulfate d'ammoniaque anhydre consiste à faire Sur le SULFATE D'AMMONIAQUE ANHYDRE;
passer des vapeurs d'acide sulfurique anhydre dans
un vase d'une grande capacité, plongé dans de la glace, de telle manière que les parois se trouvent enduites d'une couche très-mince d'acide, et à y faire arriver ensuite lentement du gaz ammoniac sec, en maintenant toujours la température trèsbasse. Le gaz est absorbé avec grand échauffement,
et il se forme presque toujours en même temps du sulfate neutre et du sulfate acide. On broye rapidement le mélange de ces sels dans un mortier d'agate et on expose la poussière au gaz ammoniac pour la saturer. Le sulfate neutre a l'aspect d'une poudi:e blanche et légère; il est inaltérable à l'air.'" se dissout\ aisément dans reau , mais il est nsoluble dans l'alcool ; il se sépare sans altération de sa dissolution aqueuse par évaporation, et il cristallise en aiguilles et en feuilles : il se dissout à chaud dans
l'acide sulfurique concentré, mais il s'en sépare en totalité par le refroidissement. Lorsqu'on le chauffe, il fond, se change en sulfate acide, et il se
dégage de l'acide sulfureux, du sulfite et du sulfate d'ammoniaque et du gaz ammoniac. Les alca-
lis caustiques, l'hydrate de chaux et. roxide de plomb en dégagent l'ammoniaque; mais le carbo-
nate de baryte et le carbonate de chaux ne le décomposent que lorsqu'on y ajoute de l'eau. Les sels de baryte et de plomb n'en précipitent qu'une partie de l'acide sulfurique, et souvent au
bout d'un long temps seulement.. -Les set, de Tome VII, 1835.