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Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)

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CHIMiE.'

douzième de leur volume, et, par le refroidissement , l'iridium s'en sépare à l'état de chlorure ammoniacal, sous forme de poudre d'un pourpre noir, et souvent sous forme d'octaèdres réguliers plus ou moins gros.

Quant aux eaux de lavage, on les évapore à siccité dans des vases de porcelaine : on calcine le résidu et on le traite comme le minerai; mais le platine qu'on en extrait n'est pas pur ; et, en général, il est nécessaire de le dissoudre une seconde fois pour le rendre propre à être travaillé.

Agglomé-

rati"

Pour agglomérer le platine, on commence par piler l'éponge clans des mortiers de bronze, on passe la poudre à travers un crible fin, et on en remplit un cylindre d'une grandeur égale à celle da lingot que l'on veut obtenir : on bouche ce cylindre avec un tampon que l'on comprime à l'aide d'un fort balancier ;. enfin, quand la 'fière ne diminue plus de volume, on la retire du moule et on la fait recuire dans un four à por-

celaine pendant tout le temps de la durée

du feu, c'est-à-dire pendant 36 heures environ. Alors le lingot peut être facilement forgé, s'il est

bien pur, et on lui donne sans difficulté toutes sortes

de formes. Par la calcination, il prend encore un retrait tel que ses dimensions diminuent de à Les frais de fabrication du -platine sont fixés par l'administration à 32 fr. par livre russe (I); mais on ne dépense réellement jamais cette somme. zolotnicks. 11 y en a ( ) La livre russe se divise en 96 4o au poud qui équivaut à 16k,37.

EXTRAITS.

loo. De l'action

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du PLATINE SUR LES GAZ. Par

M. Faraday. ( Phil. trans. i834.) Dulong et .Thenard ont montré que la propriété de condenser les gaz appartient à peu près

4 fous les métaux, ainsi qu'aux terres, au verre,etc.,
il parait évident que tous les corps solides en jouis-

mut à. lm, certain degré. Il résulte selon moi de .,toes les phénomènes qui se rattachent à ce sujet

la conviction que les effets dont il s'agit sont dus à la force attractive que produit l'adhésion sans dé,terniner..en même temps la combinaison chi-

mique , mais qui peut , sous l'empire de circon-

stances favorables, déterminer la combinaison des ,çorps soumis 4 son action. Je suis disposé à admettre que dans l'attraction moléculaire comme

dans l'action chimique, la sphère d'action de

chaque particule s'étend au-delà de la sphère de chacune des particules avec laquelle elle est im-

médiatement et évidemment unie, et que cette

action à distance peut produire des effets d'une

haute importance. Les corps hygrométriques ,cpg.i ont la propriété d'attirer . et de Condenser la Napeurfr.e,au. sans qu'il y ait combinaison chimique, -fon missent ;un exemple de. ce genre d'attraction. [Les .corps 1étrangers, qui ;agissent dans une solution

IÇ_Qmine ;centres .de cristallisation, semblent produire lem- effet par une action du même ordre, etc.

Ii semble résulter de l'examen de plusieurs phénomènes de .ce,Jgenre que cette espèce d'attracetii9n tient tout à la fois de l'attraction moléculaire et de reluite chimique. .

.ZSrous.:çonsidérons l'état gazeux comme dû à la

.réelsion mutuelle des particules ou de leurs atmosphères; niais l'action mutuelle manque corn-