Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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CIII MIE. 484 plètement du côté où les particules gazeuses sont en contact avec le platine. Dalton a ciémontré que la force élastique des particules d'un gaz n'a au-
cune action sur celles des particules d'un autre gaz ; il n'est donc pas non plus probable que les molécules du platine puissent exercer sur celles d'un fluide élastique une influence de répulsion. De là il paraît résulter que les molécules d'un gaz placées dans le voisinage du platine sont dans le contact avec ce métal comme si elles étaient à
l'état liquide, et par conséquent beaucoup plus rapprochées de lui qu'elles n'en sont les unes des autres, en supposant que le métal n'exerce aucune action chimique sur elles. Les principes qui viennent d'être exposés suffisent pour expliquer l'action du platine dans la combinaison de l'oxigène
et de l'hydrogène. L'influence des causes indiquées, savoir : l'absence d'élasticité et l'attraction
du métal pour les gaz, produit sur ceux-ci une condensation suffisante pour que leur affinité mutuelle puisse s'exercer, même à la température ordinaire. Il est facile de comprendre aussi d'après ce qui précède pourquoi il faut que le platine soit poreux pour que la combinaison puisse avoir lieu, et pourquoi par conséquent il n'exerce pas cette action dans les circonstances ordinaires. C'est qu'il ne peut alors y avoir entre le métal et les gaz ce contact intime nécessaire pour que les derniers éprouvent les effets qui peuvent seuls déterminer leur union .chimique. Il n'est pas de condition plus favorable pour la production de ces phénomènes que celle dans laquelle se trouve le platine que l'on a préparé par la calcination du chlorure ammoniacal ..sa surface est très-étendue , très-pure, accessible
EXTRAITS.
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au gaz; les parties extérieures préservent les parties intérieures de toute impureté ; sa structure spongieuse le rend très-mauvais conducteur du ca-
lorique, etc.
'ut. Absorption de l'oxigène par le PLATINE et L'IRIDIUM; par M. Dôbereiner.
( Ann. de Pog., i834.)
En mêlant des solutions de platine ou d'iridium avec certaines substances organiques, et soumettant les mélanges à l'action de la lumière, les métaux sont réduits et se trouvent dans un état de division extrême. Si alors on les 'expose à l'air pour les faire sécher, ils absorbent jusqu'à 200 ou 250 fois leur volume d'oxigène, sans qu'il y ait combinaison, et ils condensent ce gaz avec une force qui. équivaut à une pression de 800 à t000 atmosphères.
Ion. Réduction du UHLORURE DE PLATINE; par
M. Phillips. (Ann. de Pog. , t. 31, p. 281.) Si l'on chauffe une dissolution de chlorure de platine avec du tartrate de soude, tout le platine se précipite sous forme d'une poudre noire; On obtient le même précipité avec le tartrate de potasse ou d'ammoniaque , mais l'acide tartrique, non plus que le bi-tartrate de potasse, ne peuvent produire le même effet. Le chlorure d'or est réduit comme k chlorure de platine par le tartrate de soude.