Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)

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peu élevée, elle se charbonne sans répandre d'odeur ammoniacale. Elle ne se dissout pas dans l'eau, mais elle s'y délaie et y reste long-temps en suspension. Elle donne avec l'acide sulfurique étendu une dissolution violette ou cramoisie, avec l'acide muriatique une dissolution rouge-brun, et avec l'acide acétique une dissolution aurore. Elle est précipitée de toutes ces dissolutions en flocons bleus par les alcalis, le sous-acétate de plomb, le protochlorure d'étain, le sulfate de cuivre ammoniacal, l'acétate d'alumine, etc. On peut la fixer sur le fil et sur le coton, au moyen des sels d'étainou d'alumine. L'acide nitrique la décompose. Elle est insoluble dans l'alcool, l'éther et l'eupione. La pittacalle paraît résulter de l'altération Pittacoléine. d'une substance huileuse, incolore, que je nommerai. pituicoléine. Cette huile a quelques rapports avec la cyanoléine; mais elle en diffère par les propriétés suivantes : elle se combine avec les bases et ne sature pas les acides; elle est transformée en pittacale bleue par la baryte et par le chlore, et elle ne colore pas en jaune le bois de pin humecté d'acide muriatique. Selon M. Reichenbach ,les houilles de la grande formation houillère distillées avec de l'eau laissent Huile essentielle.

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

ANALYSES

de leur poids d'une huile essendégager tielle particulière qui est identique avec le naphte; ruais les huiles de la formation du grès vert n'en fournissent pas.

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Proportion des cendres dans différentes

parties des BOIS; par M. Sprengel. ( J. fur prakt chenue, t. i, p. 158.) Une portion du cur, de la partie moyenne et de l'aubier d'un tronc de chêne de 6o ans, qui avait végété dans un loarn sablonneux, et qui avait été abattu en hiver, ayant été brûlée séparément, on a pour le coeur 0,00270 de cendres, pour la partie moyenne o,003ii, et pour l'aubier o,0053J.. L'acide sulfurique est en plus grande proportion dans les cendres du coeur que dans celles de l'aubier.

Analyse de la cendre des TOURBES DE STRASpar MM. Oberlin et Buchner. (Journal de pharm., t. 20, p. 251.) BOURG;

La cendre qui provient de la combustion de la tourbe que l'on trouve dans les environs de Strasbourg, contient o, d'hydrochlorate.de soude, et o,8 i de carbonate de chaux, carbonate de magnésie, phosphate de magnésie, phosphate d'al umi ne, alumine, oxide de fer, sulfate de chaux et silice. Elle ne renferme ni alcali libre ou carbonaté, soufre, ni iode.

Sur une production artificielle de DE FELDSPATH;

t. 33.)

CRISTAUX

par:M. Kersten. (Ann. de Pog.,

Ces cristaux ont été trouvésdans l'usine de Sangerhausen , à la fin d'une campagne d'un fourneau dans lequel on avait fondu des minerais de cuivre