Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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ANALYSES 526 qu'il s constituent au moins deux espèces différentes,
dont l'une est un pyroxène, et l'autre une combinaison analogue à famphyg,ène ;
60. En réduisant la partie non magnétique d'une pierre météorique en poudre fine, et en la traitant par l'acide hydrofluorique, et ensuite par l'acide sulfurique, il reste après le lavage, du fer chrômé, sous forme d'une poudre noire; en fondant ce fer chrômé à une chaleur rouge avec du bisullitte de potasse, il se dissout sans résidu, et l'hydrogène sulfuré précipite du sulfure d'étain de la 'dissolution.
La pierre d'Alais , remarquable par le carbone qu'elle contient, peut être considérée comme une
péridot tombée en poussière, et mélangée d'un peu de fer métallique et de sulfure de fer. Elle se délite dans l'eau, qui lui enlève o, o de son poids de sulfate de magnésie, contenant une petite quantité de sulfates de chaux, de potasse et de soude, et coloré en jaune par une substance organique. Le résidu lavé -et débarrassé du fer est brun verdâtre : il se charbonne par la distillation et donne de l'eau, de l'acide carbonique, et un sublimé brun noirâtre , sans trace apparente
empyreumatique; le sublimé chauffé dans du gaz oxigène ne donne pas d'ac'cle carbonique, mais une substance volatile blanche, neutre, qui
parait être un corps nouveau. La pierre d'Alais contient, comme toutes les autres pierres météoriques, du fer chrômé et de l'oxide d'étain. Ce qu'il y a de plus probable relativement à l'origine des pierres météoriques, c'est qu'elles sont des éjections des volcans de la lune. Comme cet astre nous offre constamment la même face, c'est
toujours la même sommité qui pointe vers la
DE SLBSTANCES MINÉRALES.
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terre; il est probable d'après cela que les pierres météoriques ordinaires, celles qui contiennent du fer métallique et des combinaisons riches en magnésie, sont des échantillons de cette sommité, dont les projections doivent- toujours Se diriger vers la terre. Il ne doit pas en être de même de ceux de ses volcans qui sont situés à quelque distance de cette sommité, leurs éjections ayant une direction plus oblique, ne doivent arriver que rarement à la surface de la terre.
Les pierres 'tombées à Stannern à Jonzac, à
Juvénas , diffèrent des antres pierres météoriques en ce qu'elles ne contiennent pas de fer métallique, et en ce qu'elles ne renferment que fort peu de silicate de magnésie.
Ne pourrait-on pas tirer quelque conclusion de cette circonstance curieuse, que c'est une partie riche en fer que la lune tourne constamment
vers la terre, laquelle est, comme on sait, un aimant
33. FER OXIDULÉ MAGNÉSIEN;
par M. A. Breit-
haupt. ( Jahrbuch , 1833.)
Ce minéral a été trouvé dans l'Amérique sep-, tentrionale, accompagné de spinelle uranifère. Il est en gros octaèdres imparfaits, à cassure inégale, légèrement conchoïde ; d'un gris noir très foncé, dur, métallique, légèrement magnétique ; sa pesanteur spécifique est de 4,42. Il est composé d'oxidule de fer, d'une grande quantité de ma gnésie , d'une quantité notable de titane et d'un
peu d'alumine.