Annales des Mines (1835, série 3, volume 7)
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il
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ANALYSES Du Choeo.
Platine Iridium Rhodium
.
.
.
Palladium. .
.
Cuivre Osmiure
-
. 0,0035 - 0,0166 - 0,0019 0,0803 -- 0,0752
Fer
Manganèse..
0,8616 - 0,8434 -- 0,5544 0,0109 - 0,0252 0,2/79 0,0216 - 0,6313 0,0686
0,0097 ---- 0,0019
Osmium .
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
Del Philo. De /n.
traces
0414
0,0040 - trace 0,0303 0,0010 - o.003i 0,0191 - 0,0156 1,0117 - 1,0123 - 0,9775
Le troisième échantillon avait été remis' à M. Swedenstiern par Wollaston; il est en petits grains blancs, presque ronds; sa pesanteur spécifique est de 16,94; c'est une espèce nouvelle composée de 2 at. de platine et t at. d'iridium. 6o. Analyse de POSMIURE D'IRIDIUM; par M. Ber-
zelius. ( Ann. de Pog., t. 32, p. 232.) L'osmiure d'iridium du Brésil est en grains irréguliers, très petits et mates comme s'ils avaient été attaqués par un acide; sa pesanteur spécifique est
de 16,445. Losmiure de Sibérie are trois variétés : la première, la plus commune, consiste
en paillettes aplaties, qui présentent deux surfaces planes cristallines, ayant jusqu'à 2 lignes de diamètre lisses et brillantes; elles raient le verre et sont très difficiles à broyer; leur pesanteur spé-
cifique est de i 9,25; quand on les chauffe à la flamme de la lampe à alcool, souvent elles rendent la flamme extrêmement brillante pendant quelques instans , comme le fait l'osmium. La seconde variété ressemble à fosmiure du Brésil, mais elle est brillante ; sa pesanteur spécifique varie de
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18,645 à r 9,250. Enfin la troisième, qui est ex+ cessivement rare, consiste en paillettes de forme
elle vient de Nichne Tagilsk et d'Ekatérinembourg; sa pesanteur spécifique est de 2 , 1 8; au chalumeau elle laissedégager une quanhexagonale ;
tité considérable d'osmium, et elle devient terne et comme brûlée. analysé des grains isolés de ces différentes variétés, et j'ai trouvé dans la première, venant d'Ekaterinenbourg: Iridium. Rhodimn. Fer. O smium
Palladium
0,4677
0,0315 0,0074 0,4934 traces.
1,0000
Dans certains grains de la troisième variété, il y a 0,25 d'iridium et 0,75 d'osmium, et dans. d'autres 0,20 d'iridium et o,8o d'osmium. Il suit de là qu'il existe au moins trois osmiures d'iridium,
. contenant pour r at. d'iridium, l'un i at. d'osmium , l'autre 3 at. et le troisième 4 at. et qui sont quelquefois mélangés d'osmiure de rhodium. Comme ces composés ont une pesanteur spécifique d'autant plus grande qu'ils renferment plus d'osmium, il est évident que ce dernier métal est très lourd, et il est possible même que sa =densité soit plus grande que celle du platine. Voici comment l'analyse a été faite : on a chauffé l'osmiure dans un creuset de platine placé sur une lampe ,. et l'on a introduit peu à peû, de l'hydrate de potasse dans le creuset, en facilitant autant que possible l'accès à l'air. La Chaleur a
été maintenue à l'incandescence seulement, et l'on a remué fréquemment avec une petite spatule en or ; ,quand l'attaque n'avait lieu que très