Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)

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DES HAUTSFOURNEAUX.

que quand il n'est pas très chaud, et qu'il est en même temps très chargé de carbone ayant une

nean de Niederbronn ; plus tard on en a :établi

il se forme ordinairement tendance à se beaucoup de graphite dégager'dans le puisard. Dans quel-

puis un troisième à celui de Ligerthal ; dans les trois usines on a obtenu de fort bons. résultats. MM. Robin et Engelhard , métallurgistes d'un haut mérite , direCteurs l'un de l'usine de Niederbronti , et l'autre de Zinswiller`, distingués tous deux par leur instruction scientifique autant que par leurs connaissances pratiques, ont bien voulu, avec la plus grande obligeance, me fournir des renseignemens détaillés sur ce que l'expé-

ques usines travaillant au vent froid le puisard n'a pas réussi, parce que le dégagement du graphite était par trop abondant. Sous ce rapport, l'emploi du vent chaud offre encore un grand avantage, puisque la fonte obtenue par le vent chaud a plus de liquidité et plus de chaleur, et qu'elle se fige par conséquent plus lentement que celle obtenue au vent froid ;. par sa nature. même elle paraît d'ailleurs moins sujette à dégager du graphite. Depuis l'établissement des puisards à Wasseralfingen , on moule toutes les trois heures, et l'on e pu augmenter le nOmbre de charges par vingt-

quatre heures. Ce changement a dû produire

aussi une économie de combustible, puisque les

refroidissemens,qu'occasionait l'ancienne méthode de puiser la fonte dans l'avant-creuset, n'ont plus .. lieu. Ces puisards durent asSez long-temps, mais il .faut avoir soin de les nettoyer et réparer toutes les semaines.. Cette opération se fait quand on

nettoie l'onyrage du fourneau; on enlève alors toutes les croûtes qui s'y sont attachées, et l'on .a soin de mettre de la terre grasse dans les fis:sures.

It

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CREUSETSPUISARDS

Ayant indiqué le procédé de Wasseralfingen à MM. les propriétaires et directeurs des forges du Bas-Rhin , clès mon retour du Würtemberg , en niai 1833 , ils se sont empressés de l'introduire ..avec quelques modifications dans leurs usines. Un premier puisard a été établi auprès du four-

un deuxième auprès de celai de Zinswiller ;

rience de plus d'une année leur a appris à ce sujet, et c'est dans ces communications que j'ai princi-

palement puisé les faits et les observations qui vont suivre. Le premier puisard établi auprès du fourneau de Niederbronn avait été construit en briques ré-

Premier

Pta'a

fractaires non cuites, que l'on pouvait tailler à Niecierbpiin. volonté sans beaucoup de peine ; les dimensions de ce puisard étaient les mêmes à peit près qu'à "Wasseralfingen.

On l'avait placé à 18 pouces de l'avant-creuset, il communiquait avec celui-ci par un canal large et haut de 3 pouces Un mandrin en bois de pin avait servi à la construction de ce canal, qui était fait en terre grasse battue à l'entour de ce mandrin. On a laissé ce dernier clans le canal, afin de retenir la fonte jusqu'au moment où lé puisard serait assez chaud pour la recevoir sans qu'on risquât de la voir se figer. Celui-ci a été chauffé ensuite

pendant trois jours au moyen de charbons embrasés , le mandrin s'est carbonisé pendant ce temps , mais lorsqu'on a voulu faire arriver la fonte, on a eu beaucoup de peine à le dégager ; on a bien pu le briser, mais I en est resté quel.-