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MINES DE VETA-GRANDE

PRÈS DE ZACATECAS ( MEXIQUE ).

traitement des ruinerais, et on avait compté tirer

les propriétaires, il résultait que jamais ceux-ci n'avaient à supporter de pertes quand l'entreprise échouait, et qu'au contraire ils avaient une

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-parti de minerais pauvres rejetés jusqu'alors. L'emploi de machines plus perfectionnées avait aussi paru devoir assurer de grands avantages aux exploitations projetées. Cette dernière espérance n'a pas en effet été complétement déçue ; les machines à vapeur ont été employées avec succès dans plusieurs localités', à l'épuisement des mines; mais

leur transport, leur construction et les hommes nécessaires à leur surveillance et à leur manoeuvre, exigeaient de la part des compagnies des mises de fonds considérables , hasardées sans aucun in-

térêt, et qui souvent se trouvaient complétement perdues après le dessèchement des anciens travaux

déjà épuisés de minerais. Le traitement des minerais pauvres a donnt: peu de bénéfices et le rendement.des minerais riches n'a pas non plus beaucoup augmenté. Les -

dépenses de l'exploitation et du traitement ont bien diminué sous certains rapports , mais elles ont considérablement augmenté sous plusieurs autres. Les mineurs européens savent assez combien il est hasardeux de reprendre des travaux de mines abandonnés depuis long-tenips et d'effectuer leur

épuisement, quand on n'a pas de renseignemens certains -sur l'état des gîtes, pour qu'il soit nécessaire d'en développer les raisons. Or les mines du Mexique se trouvaient toutes dans ces circonstances, quand les compagnies étrangères s'y sont établies, et le désavantage de leur position a été encore aggravé par suite de ce que les propriétaires de mines, en contractant pour leur exploitation , n'étaient jamais exposés à des pertes réelles de capitaux. De la nature des contrats passés par

grande part dans les bénéfices en cas de réussite ; aussi étaient-ils toujours disposés à donnerles rens-eignemens les pl us favorables sur l'état des mines,

quoique celles-ci eussent été abandonnées depuis long-temps et qu'on- ne se souvînt plus que de leur production en argent, sans connaître les dépenses qu'elles avaient occasionées: Cependant quelques années d'expérience appri- Meilleur avenir rent bientôt aux compagnies les moyens d'obtenir pour les des conditions moins onéreuses et d'éviter un exploitations.

grand nombre des inconvéniens attachés à ces sortes d'entreprises : ce changement dans l'état de choses contribuera sans doute à rendre aux mines du Mexique la-prospérité dont elles ont joui sous la domination de l'Espagne. La compagnie de Bolanos , formée en 1826 par des capitalistes anglais, est celle qui ,jusqu'à présent, a le plus de succès au Mexique : et il

est probable que l'état de prospérité dans lequel elle se trouve se continuera encore plusieurs aunées, sans qu'il soit nécessaire de recourir_à un appel de fonds. Cette compagnie possède les deux districts de Nunes de Bolanos ( dans l'état de Guadalaxa ra ) et de Veta-Grande ( dans l'état de Zacetecas). La part que j'ai prise à la direcLion de ces mines depuis 1828 m'a mis1 même de rectUeillir

beaucoup de détails sur leurs produis : ne doutant pas que ces détails n'offrent beaucoup d'intérêt pour les mineurs européens , j'ai exposé les résultats de cette exploitation dans les tab ea tlX qui se trouvent joints à ce mémoire , et je vais y ajouter

quelques détails techniques.-