Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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en plusieurs bra
nclies.
PRÈS DE ZACATECAS ( MEXIQUE ).
MINES DS VEtA-GRANDE
Dans la mine de Gall ega , on n'a connu pendant
long-temps qu'une seule ramification du filon, mais lorsque les travaux de cette mine eurent été mis eu communication avec ceux de la mine de Milanesa , on en découvrit une seconde. La branche principale ( celle du nord ) fait un coude , suit pendant une faible distance une ligne dirigée sur la cinquième heure, et en faisant un second coude, elle reprend sa première direction : son inclinaison reste invariablement dirigée vers le sud. La seconde branche (celle du sud ) ne change pas de direction , mais elle devient verticale et prend ensuite son inclinaison vers le nord. Les deux branches du filon sont aussi connues dans la mine de Milaneso; mais comme les anciens ouvrages sont tout-à-fait ruinés, on ignore s'il y en a une troisième. D' Eirista à San-Vicente on trouve presque toujours trois branches du filon ( dans la mine de la Concepcion , il n'en existe cependant que deux au-dessous de la profondeur de 3oo vares = 25 L",75 ; plus à l'est je n'ai trouvé que deux ramifications. Dans la mine de Masias, le filon est même di-
visé sur une petite largeur en quatre branches, mais la quatrième eejoint bientôt la branche supérieure avant de sortir des limites de la mine.
La figure t ( PI. I) représente une coupe
verticale du filon, qui montre la disposition de ses quatre branches dans la mine de Masias. La plus grande partie des filons de Zacatecas ont des ailleuremens de quartz qui s'élèvent de plusieurs pieds au-dessus de la roche environ nante et qui , à cause de cela , se distinguent de' très loin il n'en est pas de même du filon de Veut-Grande qui, en plusieurs points , arrive à
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.pçine à la surface ; on le reconnaît cependant aux dépressionsqu'il présente et à la couleur blanchâ-
tre du sol, produite par la décomposition de la gangue.
Quoique le filon n'ait pas toujours une grande épaisseur près de la surface, il est cependant plus puissant et plus riche dans les points les plus élevés , c'est-à-dire dans les montagnes que près de la plaine. En effet, on le connaît à peine vers ses deux extrémités , tandis qu'il a été exploité dans la partie centrale jusqu'à la profondeur de 400 vares ( 334 mètres ). La puissance du filon varie beaucoup : dans .
son extrémité ouest, près de la mine de Santa, il n'a que ï à vare ( o-,84. à im,o5); Cata de Juanes, son épaisseur n'est ,qu'cn peu Rica
plus considérable, mais à Gall ega, elle est déjà sur quelques points de w à ï vitres (8"',39 9-,23 ). C'est dans la galerie de San-Andrès (fig. 2 ), à 2 I 8 vares (183 mètres) au-dessous de l'orifice du puits
de Taylor, situé presque sur la cime du Cerro de Milanesa (8839 pieds anglais =2695 mètres audessus de la mer ) que le filon montre cette grande épaisseur; mais il ne la conserve que sur une très petite longueur et sa puissance diminue à l'est et
l'ouest. La même chose arrive au-dessus et au-clEssous de la profondeur susmentionnée : à la partie supé-
rieure, il conserve son épaisseur pendant 3o à 35 vares ( 25 à 29 mètres ); mais il se rétrécit ensuite rapidement, de manière qu'à 4o ou 5o vares (33 ou 4o mèt.) au-dessus de la galerie de San-Andrès, il n'a plus que ï à 2 vares (im,2 à ",6 ) d'épaisseur et bientôt, au-dessous de ce point, il devient Si minime qu'il ne peut plus payer les frais .d'ex-
Puissance du filon.