Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
Page : Image 51
Révision de 6 mars 2015 00:09:55, edited by Anonymes
DE LA MINE D'HUELGOAT (FINISTÈRE ).
fcio
MACHINES A COLONNE D EAU
elle était reprise par la première et élevée jusà ,la galerie d'écoulement. de Des expériences filites avec soin, répétées Effet utile le jaugeage des des anciennes plusieurs manières et fondées sur ma chines. eaux soUterrai nes et motrice, ont démontré que le rapport qui exprime l'effet utile de ces machines
-,
la preest représenté par la fraction 0,2.3 pour la seconde, et 0,21 pour la mière, par 0,18 pour troisième. qu'on
Ces résultats sont bien au-dessous de ceux des machines a trouvés dans d'autres localités pour vrai que le plus souvent l'efdu même genre. Il est du fet utile, et particulièrement le premier terme mesuré été rapport qui le constitue, n'a pas
d'après la comme ici, mais seulement calculé l'on sait comCourse et le diamètre du piston, et
bien ce mode est vicieux, surtout quand les pompes multipliées, et sont d'une grossière exécution, très souvent de diamètres inégaux. Quoi qu'il en soit, j'admets notre infériorité, et comparaison dont sans chercher à poursuivre une
les premiers élémens me manquent, je me contenterai d'indiquer succinctement les causes principales qui concouraient à diminuer les produitS effectifs de nos anciennes machines et à augmenter les dépenses de leur entretien. Ces causes sont o La masse immense des attirails, leur complication, leurs brisemens répétés, et partant, les résistances qu'ils opposent au mouvement alternatif qu'il faut leur imprimer (1). été (i) Dans une expérience faite par M. Baillet; il a vide intermédiaire marchant à constaté que la machine conavec son attirail, mais sans les pistons des pompes, exigeait pour de la quantité d'eau qifelle sommait les
101 -4
2. L'acidité des eaux ( chargées de sulfate de peroxide de fer) , dont l'effet est de détruire rapidement les garnitures et clapets de cuir, et d'atT taquer assez vivement aussi les ferremens des attirails, et particulièrement les tiges des pompes. De là la nécessité de changemens fréquens, et par suite de suspensions dans le travail utile des machines; ces suspensions partielles s'ajoutent à celles fréquentes et des qui résultent des ruptures assez de tirans. séparations dans les lignes 3°. L'emploi de corps de pompes en bois commandé aussi par la nature vitriolique des eaux. Ces pompes se déformant et s'agrandissant incessamment, il arrive que les pistons joignent pres que toujours mal, et que dans une même colonne la quantité d'eau élevée n'est jamais que celle qui correspond à la pompe la plus petite ou à celle
guet le plus mal garnie. 40. La grande vitesse que l'on est obligé de
donner aux roues pour que ces mauvaises pompes produisent un effet passable. 5o. Le peu de hauteur et le grand nombre des répétitions de pompes, ce qui multiplie les résistances provenant des pistons et clapets. D'ailleurs, dans ces sortes de pompes, les tuyaux d'aspiration
qui en occupent les deux tiers de longueur ne peuvent avoir qu'une petite section intérieure, que des dépôts de sous-sulfate de fer tendent encore à rétrécir; de là de nouvelles résistances dues marcher à charge avec la même vitesse de six tours par mi-
nute. Il n'y a Clone dans cette machine que les de la force motrice qui soient employés à faire agir les pompes et à vaincre les frottemens et résistances qui naissent çde cette action.