Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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MACHINES A COLONNE D'EAU
DE LA MINE .D'HUELGOAT (FINISTÈRE ).
à'-une excessive accélération dans le mouvement de l'eau , qui parcourt dans ces tuyaux jusqu'à 9
toutes dispositions qui n'auraient pas pour objet
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et io mètres par seconde. Tels étaient les vices et les inconvéniens principaux attachés à l'ancien système d'épuisement. On peut y joindre l'obligation d'entretenir une longueur de 66o mètres de galeries entièrement étançonnées avec des bois de fortes dimensions; deux grands puits, boisés aussi, d'une profondeur totale de 400 mètres. Enfin i4o mètres de canaux et coursiers en bois, tous objets uniquement affectés au service des machines. La rareté toujours croissante, dans le pays, des bois de construction propres aux réparations des machines et des boisages, doit aussi être mentionnée ici. qui établissent eécessitécrim Les considérations précédentes char,ement tout le désavantage dynamique et font deviner les %cal de système énormes dépenses d'entretien d'un pareil système, d'épuisement expliquent suffisamment comment la pensée de lui en substituer un autre plus efficace et moins onéreux a dû se former promptement dans mon esprit. On objectera peut-être qu'avant d'en venir à un changement radical, il eût été convenable d'essayer de corriger autant que possible les graves défauts dont il vient d'être question. Cette idée, qui m'était en effet venue tout d'abord, a été l'objet d'un examen sérieux; j'ai cherché quels se-. raient les perfectionnemens qui pourraient nous _conduire à des résultats, sinon satisfaisans , du moins sensiblement meilleurs; j'ai songé, par exemple, à l'emploi de pompes hautes, ou même seulement de pompes basses munies de corps en cuivre: Mais je me suis bientôt convaincu que
de placer l'appareil moteur près des pompes à mouvoir, ne pourraient être considérées que
comme des demi-mesures insuffisantes pour assurer l'avenir de r exploitati on , et diminuer notablement les dépenses relatives à l'épuisement. Celles-
ci s'élevaient par an à la somme énorme de Zio.000 fr., et constituaient ainsi pour la mine une
véritable plaie, à laquelle il était d'autant plus urgent de porter un remède prompt et énergique, que l'exploitation se trouvait alors clans la situation la plus critique. En effet, dès i 816, sept ans seulement après l'achèvement de la machine intermédiaire (qui avait coûté plus de 120.000 fr.) , les machines ont cessé de suffire à l'épuisement des sources; les eaux ont envahi, et constamment couvert depuis, le fond des travaux où se trouvaient alors les seuls massifs de minerais qui restassent à exploiter dans ce filon jadis si riche.
La conséquence immédiate d un tel état de choses aurait été l'abandon immédiat de ce bel établissement, si l'on- n'avait pas fait à la même époque une découverte heureuse (i ), qui, en pro(1) Une recherche, poussée obliquement à la direction du filon (qui est N. S.) que l'on avait terminé ou perdu dans le schiste du côté du midi, a -fait voir qu'il n'avait été que dérangé ou rejeté parallèlement à lui-même d'environ 28 mètres à l'ouest par une faille ou filon croiseur. Le rejet a eu lieu ici , par exception à la règle générale, du côté de l'angle aigu formé par les deux lignes de direc-
tion. M. d'Aubuisson avait pressenti et pour ainsi dire indiqué cette déviation dès i8o6 , dans son mémoire déjà cité sur la mine d'Huelgoat , et il est bien extraordinaire que l'on ait attendu plus de dix ans pour se décider à faire