Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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DE LA MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ).
MACHIN-ES A 'COLONNE 1-).EATi
réunissant les deux pistons d'une manière invariable par H/16 maîtresse tige verticale. L'absence de tout mouvement angulaire , la suppression du balancier, dont la géométrie est aussi
difficile à l'exécution qu'elle paraît simple en théorie, la réduction des attirails à leur plus simple
expression, par le rapprochement le plus grand possible entre l'appareil moteur et celui d'épuisement ; enfin, l'emploi d'une pompe unique, tels sont donc les caractères distinctifs de notre système
d'épuisement; je crois que ce sont aussi autant d'améliorations qui réagissent d'une manière émi-
nemment favorable, non-seulement sur l'effet utile., mais encore sur les frais d'entretien de toute nature de ce système. Après avoir ainsi fixé les dispositions générales de ta puissancede l'appareil, on s'est occupé de la détermination ir ehainrses de ses dimensions principales, et, par conséquent, dimensions de l'appréciation exacte de la résistance, comme principales. aussi de la force nécessaire pour la vaincre. Détermination
Quantité d'eau à épuise,. Jaugeage.
La connaissance de la quantité d'eau à épuiser
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Prony (1). Enfin on s'est servi avec avantage de l'écoulement par des orifices pratiqués en minces parois , d'une surface bien connue, et sous une hauteur de pression déterminée. Ce dernier mode, d'une application commode et sûre , a 'fini par être exclusivement employé pour mesurer la quantité d'eau qui sort de la mine
et qui, lorsque les machines fonctionnent, se compose de toutes les sources tant inférieures que supérieures ansol de la galerie d'écoulement (2).
Les observations ont été répétées souvent, et durant des périodes assez longues pour que les variations provenant du service irrégulier des machines n'exerçassent pas une influence notable sur les résultats. On a eu soin de constater aussi
le niveau de l'eau depuis le fond de la mine niveau qui , pour plus d'exactitude, devait être (i) Recherches physico-mathématiques sur la théorie des eaux courantes.
(2) A cet effet l'on a placé à l'extrémité d'une tranchée
étant le point fondamental de la question, on a
à ciel ouvert et à parois bien dressées, qui termine la galerie d'écoulement , un barrage en planches imperméables
procédé au jaugeage de.tou tes les sources qui apparaissent dans les ouvrages souterrains. Cette opération, assez délicate en général, a été faite avec des soins particuliers, dans des saisons différentes, et d'après différentes méthodes, qui se sont réci-
l'eau , était fixée une règle on échelle verticale bien divisée,
proquement controlées. Tantôt on a
disposé
( quand on l'a pu ) des espaces d'une capacité con-
nue , qu'on a remplis; tantôt on a fait couler le liquide à mesurer dans un canal rectangulaire, à. pente uniforme, et l'on a déterminé la vitesse du courant au moyen de corps flottans à la surface, en ayant égard aux corrections indiquées par M. de
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présentant dans le bas deux ouvertures garnies de plaques de cuivre amincies et percéesvers le milieu de trous parfaitement circulaires. Un peu en arrière , du côté de
dont le zéro correspondait exactement an centre des trous placés de niveau , et qui avait pour objet de montrer
à chaque instant la hauteur de l'eau ou la charge sur le
centre des trous. La grandeur et le nombre des orifices d'écoulement 'doivent être fixés d'après le volume des sources à jauger, de manière qu'il reste toujours en contre-haut le plus d'eau possible. Pour calculer les vitesses de /a veine fluide, on s'est servi de la formule connue p = 4,429' et l'on .e adopté la fraction 0,62.5 pour le coefficient de la .con.traction.