Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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lui
COM l'OS ['PION i66 Ces résultats peuvent être représentés par la
formule suivante 2 Si Al -1- Si (Ca, M
)2.
Ainsi cette matière est un silicate basique, ce qui s'accorde en effet avec la facilité avec laquelle elle s'attaque par les acides; mais les proportions
de silice d'alumine, et de chaux que l'analyse avait indiquées, ne paraissant pas devoir for.
mer une masse très fusible en l'absence d'un alcali et à cause de la grande quantité d'alumine, on a
fait quelques essais pour découvrir si la matière ne contenait pas de l'acide borique ou du fluor : n'ayant reconnu aucune des réactions de ces deux corps , j'ai dû essayer la fusibilité d'un .mélange de silice, chaux, alumine et magnésie, dans les proportions données par l'analyse. Ce mélange, chauffé dans un creuset brasqué au fourneau à vent, a donné un verre très tenace à texture cristalline, qui s'est cassé difficilement sous le mar.. teau, et qui a été alors réduit en éclats très nombreux. Ce verre était transparent; il parait d'après cela que la fusibilité de cette substance tient principalement à la proportion de 6 pour Loo de magnésie qu'elle contient, car les trois autres élémens ne donneraient tout au plus qu'une espèce de porcelaine. Si on compare les résultats des analyses précédentes, on voit que toutes les roches examinées diffèrent beaucoup par la composition chimique de la pâte blanche qu'elles renferment, à l'exception toutefois de la première euphotide du mont Genèvre et de celle de la vallée d'Orezza, dans
lesquelles la substance peut être représentée par la même formule; mais elles présentent encore cette différence que dans l'une l'alcali est de la
DES BOCHES D'EURROTI DE .
soude, tandis que dans l'autre c'est de la potasse. Il faudrait donc avoir un très grand nombre d'analyses pour arriver à un résultat concluant sur ces sortes de roches; tout ce que nous pouvons tirer des çlonnées précédentes , c'est qu'il n'est pas vrai que les pâtes de toutes les euphotides. sqient ou des feldspaths,eu du labrador. Les caractères géologiques de ces roches semblent aussi devoir conduire à la mente conclusion, car elles
sont constamment associées 4.,. .,des roches (pieuses etserpentineuses, où on ne rencontre ja4 niais de quartz, tandis que le feldspath, qui con,
tient beaucoup de silice, est toujours assocreA des
roches de quartz, 4 par* §?4re formé
tlans.'4e.,.î,
eirconstaùce.s où la silice dominant.
aussi fait l'analyse da A cette occasion , diallage de reaphoticle des rives du Fiumalte. Cette matière est verte, en feuillets contournés, rayée par l'acier, fusible au chalumeau , en dégageant de l'eau. Sa densité est de 3,10. On en a fait l'analyse en la traitant par la potasse caustique,
au creuset d'argent : on n'y a clone pas cherché
- la moyenne de deux analyses a donné les
résultats suivans Oiigène.
Silice.. . Alumine. Chaux. . Magnésie
.
.
Prot. de fer. de mang. de chrôm
Eau
0,408 0,126 o,23o 0,112 o,o32
o,°i4 0,020 0,052
0,994
0,2115 o,o588 o,o646 o,o433 o,0007 o,0003 o,0006 0,0462
Rap. at.
4
a
Dianage du Fi amuit°.