Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)

Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)

Page : Image 87

Révision de 21 févr. 2015 15:58:22, edited by Anonymes

DE LA BRIE.

alternance de plus du terrain marin et du terrain d'eau douce dans les formations tertiaires de Paris. Cette formation , très épaisse dans le

de Montmartre et de Pantin. Elle s'y divise éga-

plateau de la Brie , s'amincit à- mesure que

une certaine épaisseur de marnes schisteuses et distinctes par la nature de la pierre à plâtre. L'in-

l'on s'approche de la vallée de la Seine, de sorte qu'elle n'est plus représentée que par des couches de quelques pieds d'épaisseur -dans les collines des environs de Nogent; mais cependant elle existe encore- à la butte de Pantin. il en résulte que si dans l'intérieur du pays occupé par le calcaire l'absence du gypse ne permet pas de consta-

férieure, formée d'une multitude de petites couches dont le tissu est très serré ,est exploitée par des puits qui ont une cinquantaine de pieds de profondeur; la masse supérieure est composée de couches puissantes d'une pierre à plâtre sans mélange de marnes et sans alternance de couches à larges cristaux

de chaux sulfatée On trouve dans cette masse

ter la superposition du calcaire sur la pierre à plâtre , cette position relative est au contraire fitcile à observer en un assez grand nombre de points de la lisière du plateau de la Brie.

Je vais donner quelques exemples pour bien établir les relations que .je viens d'indiquer. Superposition

Les collines qui bordent la rive droite de la

cluilefticaire Marne entre Nogent et Lagny, , présentent de

sur le 'getylp'(se. nombreuses exploitations de pierre à plâtre.Cette

substance ne se retrouve plus -sur la rive gauche, mais les marnes vertes caractéristiques Cle cette formation s'y montrent encore de manière à présenter un repère géologique certain l'amincissement de la formation de pierre à plâtre n'est pas la seule circonstance remarquable que présente la rive gauche de la Marne. Cette formation , qui s'élève presque jusqu'à la hauteur de la butte des

moulins de plaisance près de Nogent (Pi. III, fig. 2), se retrouve à Petit-Brie au niveau de la A Fontenay.

1733

TERRAIN SILICEUX

172

Marne, d'où il résulte que les- couches du terrain plongent vers le S. O. assez fortement. A Fontenay-sous-Bois , situé environ à un quart de lieue de Nogent, la formation gypseuse posSède.

à peu prèsla même épaisseur que dans les buttes

lement en deux masses séparées l'une de l'autre par

quelques ossemens de pal éotherium, de même que cela est habituel dans les carrières de Montmartre et dé Pantin. Cette partie supérieure de .la forma-

tion gypseuse est misé à nu par différentes coupures pratiquées sur le flanc de la colline, de Manière qu'il est facile d'observer la position relative de toutes les couches qui la composent. Bientôt le sol devient glaiseux, et les marnes vertes associées au gypse succèdent aux derniers indices de pierre à plâtre. Enfin des fragmens de calcaire répandus sur la surface du sol avec une grande profusion, annoncent peu après que la nature a changé, et que des calcaires ont succédé à la formation de plâtre et à ses marnes. Le calcaire présente les caractères que j'ai indiqués comme propres au calcaire siliceux. Il possède une dureté assez grande due à un mélange

intime de silice répandue dans sa masse. Ses cavités sont quelquefois même tapissées de petites géodes siliceuses, mais la circonstance la plus habituelle est de présenter des plaques de silex plus

ou moins pures, qui se fondent insensiblement -avec le calcaire, de telle sorte que le silex est for-

tement coloré lorsque les plaques siliceuses ont