Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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TERRAIN SILICEUX
DE LA BRIE:
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Hondervilliers, placé à mi-côte, et arrivant au tertre de Flagny. i° Le, grès siliceux que j'ai signalé à La Ferté
sur plusieurs points de cette plaine. A Hondervil-
forme le fond de la vallée du Morin , et si on suit cette rivière jusqu'au point où elle se jette dans la Marne, on marche constamment sur les mêmes sables. Il en résulte nécessairement que la base
des argiles ocreuses, au milieu desquelles se trouvent çà et là des blocs plus ou moins considérables susceptibles d'exploitation.
des collines de tout ce pays est formée exactement des mêmes couches : au village de Sablonnières , les couches sableuses sont mises au jour sur une hauteur de 20 à 25 pieds. Elles contiennent une très grande quantité de fossiles , la plupart turritelles , parmi lesquels j'ai recueilli le cerithium giganteum. Dans la partie supérieure de ce sable existent quelques couches minces de calcaire grossier, et le sable qui les recouvre est en partie calcaire. 2' Le calcaire siliceux recouvre bientôt le système de couches qui dépendent du calcaire grossier; cette première formation est flirt puissante. Toute la .première pente de la vallée est sur ce calcaire; les premières couches de cette formation sont à la fois marneuses et schisteuses; elles se délitent facilement à l'air et ne contiennent que quelques rognons isolés de silex noir qui se ramifient irrégulièrement : ces marnes sont assez riches en fossiles, principalement en lymnées ( L. longiscata , etc.); on y trouve aussi des planorbes; mais les recherches les plus
qui passe près d'Hondervilliers , on aperçoit bien-
minutieuses n'ont pu m'y faire découvrir de gyro«
fiers, la meulière n'est point mélangée de sable comme à Tarterel , elle est seulement associée à
3° En continuant à remonter le petit ruisseau
tôt le tertre de Flagny qui domine le pays. Il forme. un mamelon isolé , reposant immédiatement sur le calcaire siliceux qui ressort de tous côtés. Ce mamelon, entièrement indépendant du reste du terrain , paraît comme le dernier massif
d'une formation qui aurait couvert la contrée, lorsque les terrains tertiaires se sont déposés.
La pente de cette colline, sans être brusque est beaucoup plus rapide que celle du terrain que nous venons de parcourir; la nature de son sol est également très différente ; il est composé d'un sable jaunâtre , ferrugineux, argileux et micacé dans quelques parties. Au milieu de ce sable, et principalement à sa partie supérieure, on trouve des blocs plus ou moins considérables d'une meti,1
hère rougeâtre, très caverneuse, dans laquelle il existe une grande quantité de lymnées et de gyrogonites à l'état de moules siliceux. Les gyro. gonites y sont disséminées avec une grande abondance, tandis que ces fossiles n'existent point dans le calcaire siliceux. La position géologique et la nature des fossiles
calcaire devient compacte et très siliceux ;_ bientôt
sont par conséquent d'accord pour distinguer les meulières supérieures des pierres meulières
toute la surface du pays est recouverte de fragmens de meulières enlevés par la charrue ou de débris qui proviennent des exploitations ouvertes
du calcaire siliceux ; en effet, une fois qu'on s'est élevé au-dessus des couches sableuses du calcaire grossier, on ne retrouve plus de sable jusqu'à la
gonites. Arrivé i la hauteur d'Hondervilliers, le