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Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)

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Fir4P1,01 DE L'APPAREIL CA BROT,

sommé, t par suite, des matières terreuses qu'il contient. Lors de la 5e période, les laitiers étaient plus fluides et plus beaux que pendant les 3e et 4e ; la marche du fourneau s'était améliorée sous tous travail dans le creuset était devenu les rapports

bien plus facile, quoique la charge en combustible eût été considérablement réduite, et qu'on eût remplacé du Coke employé par z de houille. La composition des laitiers obtenus dans cette période doit donc être considérée comme celle qui convenait au bon roulement du fourneau, et dont il faudrait se rapprocher le plus possible dans les mêmes circonstances. Avant de comparer les résultats des expériences

précédentes ayeu çiffl qui ont été obtenus des appareils anglais, il convient de rendre compte de la marche de l'appareil Cabrol. Un seul ouvrier suffit pour conduire les appa, reils d'un fourneau, il est payé à raison de i fr. 8o c. par jour, Il fait varier la température des gaz à volonté, selon qu'il ouvre plus ou moins la porte de la chauffe, de manière à donner accès à une certaine

quantité d'air froid dans le fourneau. Lorsqu'il vent l'élever le plus possible, il ferme la porte de

la chauffe, l'air de la machine soufflante passe entièrement au travers de la grille du foyer, et il suffit d'augmenter un peu la charge en combustible pour faire rougir les porte-vents.

Habituellement, et pour la bonne marche du fourneau , les gaz ont été entretenus à une température supérieure à celle du zinc fondant, puisque des barreaux de ce métal de 6 lignes de diamètre, présentés au trou .d'essai sur le porte-vent, fonçlaient instantanément. On évalue cette température à 400 degrés centigrades au moins; elle peut

DANS LES HAUTS-FOURNEAUX D'ALAIS.

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d'ailleurs être calculée à priori , connaissant la quantité d'air lancé, le combustible consommé dans le même temps, et sachant ,que l'appareil l'utilise à peu près complétement. L'appareil brûle 2.400 kil. de houille en vingtdeux heures. Il chôme environ deux heures sur

vingt-quatre, à cause des coulées. La machine produit 8o mètres cubes d'air, à 500 et à orn,76 dé pression par minute, soit, en vingt-deux heures; 101.782 mètres cubes ramenés à o°, ou 129.496 kil. Cette quantité d'air recevra 2.400 x 6.000 x

x 3,75

54.000.000 de calories

kilogramme sera élevé

et chaque

à la température de

416. c. Si l'air, -au sortir du régulateur est à 100, les gaz, à leur entrée dans le fourneau, seront à 4 26°. Cette température, du reste, peut

être dépassée t'acilement et à volonté par les moyens indiqués précédemment.

La consommation en houille n'est d'ailleurs que d'environ de tonne par tonne de fonte ; sa combustion s'opère complétement , sans déperdition de chaleur, dans un foyer enveloppé de matières non conductrices. Aussi, quand l'appareil est en pleine activité, on remarque que les plaques en fonte qui forment son enveloppe extérieure sont à peine échauffées. Cet appareil n'a d'ailieurs:exigé aucune réparation pendant la durée

des expériences, et il a constamment fonctionné avec la plus grande régularité. Pour le fourneau d'Alais , il y a deux appareils ; chactin d'eux occupe, en face des tuyères un espace de 2"1,5o de côté. n'exige en grande partie que des plaques de fonte coulées à découvert, et en employant de la bonne fonte, ce qui permettrait d'en réduire l'épaisseur,: il ne faudrait guère