Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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DE LA MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ). MACHINES A COLONNE D'EAU 252 crire n'offre dans sa construction qu'une seule diffi-
cuité un peu sérieuse : c'est d'être organisée de manière que ses quatre brins ou démens principaux soient toujours également tendus durant leur travail , ou , en d'autres termes, qu'ils soient solidaires dans le partage de la résistance à l'effort qui leur est opposé.
égale.'
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demi-chaînes au moment de leur pose. Enfin, on a dit' compter aussi un peu sur la nature très ex-
tensible du fer dit à ctibles , demandé pour la construction de la chaîne, comme moyen de ra-
cheter les derniers petits défauts d'ajustement. La chaîne, quant à ses dimensions dans le sens transversal, a été calculée dans la supposition où. chaque centimètre carré de section serait habituellement chargé de 55o kilogr.; mais elle a été
Cette égalité de tension ne pouvant être que
soumise aussi à la condition de supporter une
et difficulté la conséquence de la parfaite exécution de toutes d'une tension les parties dont la chaîne se compése, les recoinmandations suivantes ont été faites au fabricant
consécutives, et qui ne doit ni rompre le fer ni
Nécessité,
,
qui en a été chargé (i) : 1.° Les têtes des tringles, forgées avec le plus grand soin, seront, ainsi que les platines, percées à froid sur les mêmes gabaris parfaitement éta lonnés; 2° Après avoir ensuite placé les unes sur les autres les pièces semblables de chaque série ( tri ngl es ou platines) , on passera un alésoir dans les trous correspondans, jusqu'à ce qu'ils ne forment plus qu'une même- surface cylindrique continue du diamètre voulu ;
3. Les boulons principaux seront tournés et
bien calibrés aussi pour remplir très exactement,
et dans toute leur longueur, les espaces cylindriques formés par les trous des têtes de tringles et des platines qu'ils traversent. Indépendamment de ces soins et de plusieurs autres moins importans et inutiles à rapporter ici, on s'est ménagé la faculté de remédier par les boucles de suspension à une légère inégalité de
longueur qui pourrait exister entre les deux (I) M. E. Ma.rtin de Fourehambault ( Nièvre ).
traction d'épreuve équivalente à 1.5oo kilogr. par centimètre carré, continuée pendant douze heures détruire son élasticité.
L'emploi d'un attirail vertical , comme instrument de transmission de mouvement dans les machines qui servent à l'épuisement des mines ,
,hyBdarlaauniciicieure
est toujours soumis à la condition d.e n'occasioner que le sacrifice le plus minime possible à la puissance qui doit mettre en jeu la masse souvent très
considérable de cet attirail. La machine d'Huelgoat, plus que toute autre, a dâ être soumise à cette loi commune, puisque le poids de la chaîne ci-dessus décrite ne pèse pas moins de 16.000 kil., c'est-à-dire le tiers de la pression exercée sous le piston moteur.
Divers moyens ont été mis en usage pour manier de telles masses, sans trop préjudicier à l'effet utile des machines. Le plus souvent on s'est servi de grands leviers oscillans, chargés de poids à l'une de leurs extré-
mités et attachés par l'autre aux maîtresses tiges qu'il s'agissait d'équilibrer. Dans quelques machines récemment construites
en Hongrie, on a réparti les pompes entre deux