Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)

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MACHINES A COLONNE D'EAU

maîtresses tiges qui, réunies l'une à l'autre par une chaîne passant sur une poulie entre-axe , se balançaient entre elles. Une machine dédoublée meut ces deux attirails. D'autres fois, comme dans les mines du Cornwall , on a utilisé le poids des masses élevées pour faire monter les eaux souterraines au moyen de pompes foulantes. Enfin, dans ces mêmes usines, on a eu recours à un contre-poids hydraulique qui consiste en une colonne d'eau communiquant avec un cylindre dans lequel fonctionne un piston , dont la tige dirigée en bas, est liée à l'extrémité supérieure de l'attirail. ( Voyez , pour plus de détails sur ces derniers moyens, le mémoire de M. Combes sur les mines du Cornwall , .4nn. des mines, Motif

du rejet

3e série, tome r. Mon but ne peut pas être d'entrer ici dans une discussion approlOndie des mérites et des inconde ces divers balanciers; je dois me con-

des balanciers véniens connus ,

et de (emploi tenter d'indiquer les principaux motifs sur lesquels d'une

.

disposition je nie suis appuyé pour ne point les employer. nouvelle. J'ai rejeté les balanciers rigides oscillans , parce que : ° Ils obligent la puissance motrice à dépenser

une quantité d'action trop grande pour relever sans cesse la partie du poids de l'attirail employée

à imprimer le mouvement oscillatoire à leur énorme masse. Les chocs et les vibrations qui ré-

sultent de ce mouvement viennent encore augmenter cette dépense de force ; 2° Es portent en eux des causes incessantes d'usement et de destruction, et sont par conséquent loin de présenter le degré de sécurité désirable; 3' Es sont, d'après cela, en opposition coin-

DE LA MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ).

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plète aux principes qui ont présidé à l'organisation de la machine qui nous occupe;

40 Es exigent , quand le poids à balancer est

considérable, des excavations très grandes ou très nombre uses.

Des objeçtions à peu près semblables pouvaient

être adressées à la méthode hongroise; mais ie l'aurais repoussée encore, quoique fort rationnelle au premier aperçu, parce que : 10 Le mode de suspension sur une poulie d'un petit diamètre ne peut pas convenir dans le cas d'attirails d'un poids considérable (1); 11 y a un désavantage très grand à faire dépendre l'une de l'autre deux machines, ou même deux portions de machines qui , pouvant éprouver des dérangemens particuliers et des résistances variables, se contrarient mutuellement ; reflet utile de tels appareils est toujours considérablement affaibli.

Je n'ai pas eu recours au troisième moyen,

parce que :

10 Je n'ai pas voulu, d'après les motifs développés plus haut, placer l'attirail dans les circonstances d'une machine à double effet, en le faisant agir pour élever de l'eau par refoulement, de 230 mètres de profondeur 2° Ce mode eût exigé une chaîne ou maîtresse tige d'un poids double au moins de celai qui est en usage.

Le quatrième moyen m'avait paru si simple et tellement en Itarmonie avec les autres parties de notre appareil d'épuisement, que, dès 1322, je (1)

32.000 kilogr. pour notre machine.