Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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MACHINES A COLONNE U'EAU
de sûreté opposées à toute irruption soudaine de l'eau du jour dans les travaux souterrains.
On peut cependant objecter encore que les
eaux rendues dans la galerie d'écoulement offrent toujours quelque danger de retour, soit par suite d'éboulis dans la partie d'aval, soit par tout autre
obstacle qui entraverait leur cours. Quant aux éboulis, il y a été pourvu, ainsi qu'on le verra
dans le chapitre suivant; pour les autres entraves, j'ai pensé qu'on obtiendrait un degré de sécurité suffisant en sacrifiant une partie de la chute pour élever à l'origine de la galerie un barrage i4 en maçonnerie, de o",8o de hauteur, par-dessus lequel les pompes et les balanciers déchargent leurs eaux. Il ne tombe donc au fond du puits de chute que le produit des robinets y, q,, lorsqu'on est obligé de vider la machine , ainsi que celui des sources du terrain lui-Même; mais il existe , construite au-dessous une grande fontaine
en bonne maçonnerie imperméable, où les
eaux se rassemblent pour être épuisées de loin
en loin par une petite pompe, qu'on ne s'est même pas donné la peine de faire conduire par la nia chine. Après avoir examiné les conséquences de la rupture de l'attirail en ce qui concerne l'échappement
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multipliant au contraire les moyens d'arrêt, on augmentait les chances d'un amortissement complet de la force vive, tout en éloignant celles du dommage auquel l'attirail est exposé dans une telle occurrence. Je me suis assuré que cinq points d'arrêt suffiraient, c'est-à-dire qu'il y avait possibilité d'amortir le choc de 3.000 kilogr. tombant de 2",3o de hauteur. Le choix du matelas élastique le plus propre à produire un tel effet, elle plus facilement applicable à notre cas particulier, a été pour moi l'objet d'essais nombreux et variés. J'ai successivement et inutilement mis en expérience des ressorts en acier de toute forme ,. des réservoirs d'air, de l'eau comprimée passant par un orifice de grandeur décroissante. Aucun de ces moyens n'a satisfait à la condition que je m'étais posée, d'obtenir l'entière destruction de la force vive dans un trajet pe o",2o à o-,25 seulement. Cette condition était commandée par la longueur du corps de pompe et de la tige de son piston, sous peine de perdre ou de sacrifier une partie de la course. Un dernier essai, tenté en désespoir de cause, a été fort heu-
course , et à détruire, sans réaction nuisible à sa
lieu à la reusement couronné de succès, et a donné construction suivante Le tirant V ( Pl. IV, fig. 5) est armé sur deux faces opposées de potences ou cruchots d'arrêt a; princices cruchots sont formés de deux pièces platine droite sur le pales : la première b est une normalement un bras milieu de laquelle on a fait
exemple, était trop pesante ( ï5.000 kil.) pour qu'on songeilt à l'arrêter par un seul point ;
pièces sont réunies entre elles et au tirant par
du piston principal, il me faut dire aussi ce que devient cet attirail qui tombe dans le puits , et !I
DE LA MINE D'HUELGOAT ( FINISTÈRE ).
comment on est parvenu à le retenir dans sa
conservation , l'énorme force vive dont il est animé. La maîtresse tige en bois, qui est ici prise pour
de fer b', qui la traverse dans une mortaise et est rivée par derrière. La seconde pièce c c' est arquée dans laet présente vers son milieu une mortaise coincé. Ces deux quelle le bras b' est emmanché et