Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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3.2o Abandon définitif du sondage.
SONDAGE A LA CORDE
rage avec succès. On abandonna donc définitive-
ment le sondage le 28 mars 1835 , après avoir agrandi le trou à 113 pieds de profondeur. Par le récit historique qui précède, on voit que la non réussite du sondage ne tient ni à l'emploi de la corde ni à l'imperfection des autres appareils. Ii est bien certain, au contraire , qu'un sondage , par la méthode ordinaire, fait avec des tiges
de fer, aurait présenté les mêmes inconvéniens; à un plus haut degré encore, les tiges , en frappant contre les parois du trou, les auraient sans et en auraient infailliblement doute ébranlées' détaché plus de fragmens que le sondage à la corde. Dans les deux cas, le tubage aurait donc été indispensable; seulement il est à remarquer que les
Description
outils du procédé ordinaire s'engagent peut-être moins facilement, et permettent de sonder avec un diamètre plus petit. A part les inconvéniens que nous venons de signaler, et qui ne sont pas inhérens à la méthode de sondage, l'essai fait à Roche-la-Molière a eu un plein succès. Je passe donc maintenant aux détails de l'opération et des outils employés. Le sondage a été exécuté par le moyen d'un
du sondage. engin ordinaire, ainsi que M. Combes le conseillait danssonmémoire(Ann. des mines, t.V,p.299). Il est composé de quatre montans de 4 mètres de lonEngin. gueur chacun , et consolidé par quelques traverses et chevrons.Au sornm et des qu atre montans est fixée
une poulie en bois de chêne de om,5o de diamètre, sur laquelle passe la corde à laquelle la sonde est
attachée. L'excédent de la corde était d'abord enroulé sur un petit tour fixé entre deux des quatre
montans de l'engin; mais comme trois hommes
DE ROCHE-LA-MOLIÈRE ( LOIRE).
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eivaient de la peine à monter la sonde et la cuiller
à curer, d'une profondeur de 120 pieds, par le moyen des petites manivelles de ce tour, on Pa supprimé par la suite et remplacé par un treuil
vertical, placé à quelque distance de l'engin. La même corde servait pour la sonde et pour la cuiller à curer, ce qui est un inconvénient, niais peu grave, parce que le curage n'était nécessaire qu'une fois toutes. les 12 Ou 18 heures dans le schiste, et seulement trois fois par 12 heures dans
le grès; que, d'ailleurs, le temps employé pour attacher et détacher la cuiller et la tige à sonder
est fort court. Il semble singulier, au premier abord, que dans le grès, où l'avancement est beaucoup moins
rapide, il faille curer plus fréquemment; mais cela tient à la nature du sable ; qui se dépose au fond du trou , lorsqu'il provient des debeis grès, et qui se délaye dans l'eau quand il est pro-
duit par le schiste Le levier destiné à faire sauter la sonde est ter-. miné par un secteur circulaire, et se trouve fixé par des boulons sur un rondin, de bois qui est mobile , autour de deux tourillons, et placé entre deux poteaux. Le secteur circulaire de om,55 de longueur porte une corde que l'on attache à celle de la sonde ( ainsi que le montre la figure ), par un simple nud coulant et une petite cordelette
Le grand bras de levier avait, dans 8 pieds de longueur, mais on lui donnal'origine, ueur de i 2 pieds, lorsque, pour agrandirune.lonle trou ioré , on fit usage d'une sonde plus pesante. Le petit bras de levier a 2P'. 3P°. ( o7,7o ) de longueur; à 2.',5o de faxe de rotation on a fixé au levier un anneau , auquel on lie une courroie qui. va .joinTome VIII, 1835. 21
Levier.