Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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DESCRIPTION GEOLOG1QLE
oile jaunâtre, qu'elle dépose dans ses cellulosités. C'est au milieu d'une grauwacke grise ou verdâtre que gisent, à Pontpéan, les filons autrefois si riches de plomb sulfuré argentifère , gisement
tout-à-fait analogue à celui de Poullaouen, dans le Finistère. Plus résistans que les roches au milieu desquelles ils se trouvaient, ils avaient survécu a leur destruction et s'élevaient comme un mur au milieu des alluvions de la petite rivière la Seiche. Quoique l'exploitation de cette mine ait été abandonnée depuis près de quarante ans, on rencontre encore dans ses déblais une grande quantité de
plomb qu'on abandonnait dans la gangue, une quantité plus considérable de zinc sulfuré radié,
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ou en petits cristaux ternes passant souvent au zinc sulfaté, une substance jaune ressemblant à du soufre; mais qui chauffée devient attirable à l'aimant, et n'est qu'un persulfate de fer, quelques cristaux rhomboédriques de chaux carbonatée à la surface de morceaux de quartz; enfin, de petites masses de goudron qui, après avoir été long-temps enfouies, s'être altérées profondément et avoir entraîné des matières pierreuses, avaient été décrites par des observateurs peu instruits ( pour ne rien dire de plus) comme bois fossile et bitumineux.. On rencontre aussi beaucoup- de fer sulfuré blanc radié, passant au fer sulfaté. Ce qui prouverait combien les opérations métallurgiques étaient mal conduites à l'époque où cette mine était en activité, c'est que, dans les scories répandues si abondamment sur tonte la surface du sol, on trouve encore 15 à 20 p. ioo de plomb qu'on perdait de la sorte; et que 'dans les plombs vieux, provenant de la même mine et qui- recouvrent les anciennes maisons de la ville de Rennes
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DU DÉ,PARTEMENT D ILLE-ET-VILAINE.
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et ses édifices publics, on reconnaît également une proportion assez forte d'argent.. A Châteaubourg ; à cinq lieues à l'est, se retrouvent; au-dessus des schistes à grands feuillets, plus ou moins durs et luisans, qui y sont exploités comme ardoises, des phyllades tend res,ternes, fissiles et souvent micacés; ensuite des quartz gris-bleuâtres, irisés , subrésinoïdes , disséminés, et des diorites porphyroïdes en cailloux roulés. Il existe une autre commune dans les environs de Vitré, où les schistes tégudaires sont l'objet d'une vaste exploitation. -
Le calcaire de Gahard, commune située à six Calcaire lieues nord-est de Rennes, est la terminaison d'unde transiLion. calcaire
de transition du département de la
Mayenne, circonscrivant un bassin très étendu .
d'anthracite de ce dernier, de forme à peu près triangulaire, dont la base , d'après les recherches de M. Blavier,, serait indiquée par une ligne dirigée du nord au sud entre Sablé et Sellé-le-Guillaume ( Sarthe); tandis que son sommet viendrait se terminer dans le département d'Ille-et-Vilaine, vers Saint-Aubin-d'Aubigné et la précédente localité, ou à 28 et 3o lieues de son origine. Cette chaux carbonatée, comme plus ancienne que celles dont je parlerai plus bas, doit être rapportée et décrite en traitant des terrains de transition. Ce calcaire est d'une couleur grise, passant au noir foncé , madréporique , bituminifère , renfermant des spirifères, traversé çà et là de veines blanches de chaux carbonatée lamellaire, ou avec indices de la forme primitive, tandis que partout ailleurs, sa texture est demi-cristalline et suscep tible d'être polie et travaillée comme le marbre. Le même banc contient des térébratules , dans les