Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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au-dessus du bassin intérieur et s'étend jusqu'à cheminée de chute. Les matériaux des maçonneries sont entrés, soit par la galerie, soit par le puits d'airage ou le puits principal, au moyen de tonnes descendues par un treuil à frein. On les a ensuite transportés à piedd'oeuvre au moyen de brouettes et de chiens de mine. La galerie d'écoulement se trouve dans une réMuraillement de la galerie gion où le roc, d'une contexture beaucoup plus d'écoulement. serrée que dans la galerie supérieure, ne pouvait donner lieu à des filtrations, excepté en amont, près de la cheminée de chute ; où l'on a établi un radier et un aqueduc, comme dans la galerie d'admission. Là où l'on avait à craindre des éboulemens de nature à intercepter le passage des eaux, ou dangereux pour les travaux adjacens, on a mu-
raille et voûté- la galerie; ailleurs, où ces acciens ne pouvaient être considérables, on s'est contenté d'un simple boisage. La partie maçonnée
est longue de I4o mètres, dont to8 en avant du puits inférieur, et 32 à la sortie au jour, où la tête du berceau présente la même élévation que celle de la galerie d'admission. La largeur de la .galerie d'écoulement, dans la partie maçonnée, est e,75; Maçonnerie dans le puits de chute.
DE LA MINE D'HUELGOAT (FINISTÈRE).
MACHINES A COLONNE D'EAU
et dans la partie boisée ou entaillée dans le roc, mètre. Le puits de chute, ouvert avec les dimensions de im,3o en carré, a été élargi pour recevoir les revêtemens , suivant un rectangle de 3m,6o sur 3-,65; au fur et à mesure du déblai , on a soutenu le terrain par un boisage qui plus tard a été laissé derrière les maçonneries. Sur les deux plus grands
côtés du puits, les revêtemens qui ont 2m,25 de large chacun, sont plans et forment le prolonge-
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ment des pieds-droits de l'anse de panier qui cou-
ronne la cheminée et le bassin. Les deux autres revêtemens nord et sud sont cylindriques, et sont maçonnés en moellons essemillés, façonnés en voussoirs. L'arc qui en représente la section, a 2^',o5 de corde sur orn,13 de flèche. Les revêtemens
plans, construits aussi en moellons essemillés sont consolidés chacun par six chaînes horizontales en pierre de taille, appareillées en platebande ; aujourd'hui que le ciment a acquis une dureté notable, et s'entaille avec autant de difficulté que la pierre elle-même; ce revêtement plan
forme seule une masse, dont toutes les parties sont solidaires. Ces murs reposent sur quatre voûtes en arc de
cercle, situées deux à deux à des hauteurs différentes, et qui elles-mêmes s'appuient et reportent la poussée aux angles des puits sur le poudingue
dressé pour recevoir les sommiers qui y sont encastrés avec soin. Dans chaque voûte, la tête extérieure est le prolongement de la surface plane ou cylindrique du revêtement qu'elle soutient. Le côté nord de la partie inférieure au-dessous de la galerie d'écoulement, et les parties schisteuses des côtés adjacentes , sont également revêtus en moellons essemillés et consolidés par des chaînes ,
ou voûtes horizontales en pierre de taille. Une autre maçonnerie en pierre de taille, descend en contrebas du sol de la galerie de communication, et forme le bassin ou fontaine Y, dont le fond a la forme d'une voûte cylindrique renversée , ayant son axe parallèle aux grands côtés du puits. Sur ces côtés, la ligne inclinée de séparation du poudingue et du schiste est remplacée par des redans; le poudingue est refouillé aux lignes verti-