Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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EMPLOI DES COMBUSTIBLES 4°8 ment étrange, ne m'appartient pas, et ne se trouve énoncée nulle part; cela est suffisamment démontré par les précautions et l'incertitude qui dominent la phrase de l'auteur : d'ailleurs je crois qu'on m'accordera facilement qu'ayant professé pendant quatorze ans la métallurgie à l'Ecole royale des
mines, j'ai eu l'occasion de réfléchir sur l'influence du courant d'air dans la combustion, et de reconnaître que la consommation du combustible
sur une grille ou dans un foyer, n'est pas proportionnelle seulement à la surface de l'une ou à la capacité de l'autre.
Je soupçonne que l'auteur ayant fait tout récemment la découverte de ces vérités, a pensé qu'elles ne s'étaient révélées qu'à lui seul. Nous verrons d'autres exemples de cette disposition de son esprit. L'auteur aurait dû comprendre mieux le véritable but des changemens que j'ai proposés, et qui est exposé très explicitement en plusieurs endroits de mon ouvrage , et principalement pages 35 et 36, 42 et 43, etc. (i). J ai manifesté l'espoir d'obtenir, avec toute espèce de minerai et de combustible,
(1) Le cahier des Annales de chimie qui contient l'article auquel je réponds est daté du mois de juillet, mais il n'a paru qu'au mois d'octobre suivant, plus d'un mois après la publication des Nouveaux procédés pour fabriquer la fonte et le fer en barres (chez Bachelier, libraire , cluai des Augustins, n° 55 ) ; mais le mémoire sur lequel 1 ouvrage a été imprimé, ayant été adressé à M. le Directeur-général des ponts-et-chaussées et des mines , vers le 20 février i835, a été renvoyé à une commission dont l'auteur de l'article des Annales de chimie était membre, et il a dû lui parvenir dans les premiers jours du mois de mars.
DANS LES HAUTS-FOURNEAUX.
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de meilleure fonte que celle que l'on fabrique aujourd'hui; ensuite de faire disparaître les variations qu'on éprouve journellement dans la marche des hauts-fourneaux à fer et la na Lure de leurs produits, et tout cela par I' effet d'une meilleure préparation
des minerais et du combustible, en même temps que par une conduite du fourneau rendue plus facile
et mieux surveillée : cela peut paraître incertain, mais du moins aucun fait bien observé n'empêche de l'espérer, parce que le fondement en est tout autre que celui qu'il a plu au critique de m'attribuer. L'économie du combustible pourrait il est vrai résulter de la dernière circonstance dont je viens de parler, si elle se réalisait, mais il en est à peine fait mention dansrexposé du nouveau procédé.
Je suis loin de me plaindre de la discussion en
elle-même, que j'ai appelée de tous mes vux avant la publication de mon travail ; j'aurais seulement désiré qu'elle eût frappé juste et qu'elle eût éclairé la matière ; au reste, j arlieu ce rue semble
de me féliciter de ce que, ayant traité un sujet aussi difficile,le critique dont il s'agit n'ait su trou-
ver à relever qu'une erreur qui n'existe que dans son imagination. Occupons-nous maintenant du Mémoire même et des assertions qu'on y trouve. I. Je lis, page 282, le passage que voici :
Il se peut qu'il se brûle alors plus de charbon dans le creuset que quand l'air entre dans le fourneau
(haut-fourneau) par la simple pression atmosphérique , ce qui est le point important. » donc fauteur a-t-il vu l'air entrer dans un hautfourneau par la simple pression de l'air atmosphérique?