Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)

DANS LES FORGES CATALANES DE L'ABIÉGE.

489 environs. Cela tient à: ce que lés forêts qui-les ;eri

TRAITLAI E NT DES .MINERAIS . DE FER

488 rivant à la forge sont versés dans les parsons et livrés:immédiatement aux ouvriers. Toujours fait ou 'en sorte d'avoir un grand nombre de parsons, qui permettent d'emmagasiner le moins possible de charbon. L'emploi du charbon dans le travail des forges exige Une grande surveillance ; les ouvriers sont à prix.faitetintéressés à ce que le produit soit le plus considérable possible; mais peu leur importe le chiffre des consommations. lis ont toujours as-

touraient jadis ont été sans doute pins anciennement et plus .complétement détruites que dans les autres régions, qui n'offraient pas autant d'avantages réunis. De cet état des choses résidte la coexistence de toutes' ces forges, dont le roulement serait inévitablement interrompu sans le secours mutuel qu'elles se prêtent; les unes ne recevant du

minerai que par le retour des transports decharbon; les autres ne pouvant avoir du charbon, si l'on ne venait pas Chercher du minerai.- De là résultent aussi des avantages à peu près -égaux pour les unes et pour les autres; en remarquant néanmoins que le transport du minerai coûte moins que celui du charbon, et que par conséquent les

sez de minerai, mais il n'en est point de même du charbon. On commence par leur en .livrer Un parson OU 9 sacs quantité que l'on 'juge devoir suffire à peu près pour un feu ; mais presque 'uni-

jours il devient nécessaire vers la fin de 'l'opération d'accorder un supplément de - combustible, sous

forges voisines des forêts sont les plus favorisées.

Suivant M. Dralet , conservateur des forêts à Toulouse, la coupe d'un hectare, dans les forêts des Pyrénées, produit 5o stères de bois de char-

peine de perdre le fruit de tout le travail précé-

dent. Quelques maîtres de forges ont -des parsons qui contiennent moins de 9 sacs; quoique les ouvriers ne prennent point le change sur cette. fiction, elle est cependant propre à leur faire économiser le charbon. Peu de maîtres de forge, dans l'Ariége -, possèdent en propre les bois nécessaires pour le roulement de leur usine. En général ils s'approvi-

bonnage; cette quantité fournit environ 20 "mètres cubes de charbon, attendu l'imperfection des procédés de carbonisation. D'après le poids que nous avons adopté S I 2. pour le mètre cube , le produit

d'un hectare sera de 47 quintaux Mét. de charbon, et comme une bonne forge consomme annuellement 4.700 quintaux mét., son roulement

sionnent par la voie du commerce, C'est-à-dire

absorbe la coupe de loo hectares. Ces bois sont ex-

qu'ils achètent le charbon aux spéculateurs qui se rendent adjudicataires des coupes des forêts domaniales. Cette matière est ordinairement livrée rendue sur l'usine. Les transports s'effectuent à dos de mulets pour les courtes distances, et sur de grosses charettes pour les longs trajets. Les retours consistent presque toujours en minerai.

ploités tous les dix-huit ans ; il faut donc une étendue de 1.800 hectares pour alimenter 'une

forge catalane fabriquant par an 1.58o quint. mét. de fer de toutes formes. 14. Le placement des produits des forges cata- Débmichés

lanes de l'Ariége embrasse un grand nombre de des produit' départemens. fis fournissent à la consommation locale et à celle de cinq fours de céMentation

Les forges voisines de la mine sont en effet presque entièrement dépourvues de bois dans les

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