Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)

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ALTÉRA'rION DE LA FONTE DE FER

le résidu, vages ont été évaporés jusqu'à siccité; d'un donné une matière calciné au rouge, m'a la quantité le poids relatif à brun noirâtre, dont attirable à totale s'est trouvé 64; il n'était point but, dans cette opéral'aimant. On voit que mon contenir le fer que pouvait tion, a été d'enlever la poussière de la fonte. à FacLa portion de poussière qui avait résisté l'aspect de tion de l'acide hydrochlorique avait la plombagine et son onctuosité ; elle se mêlait difficilement à l'eau, une grande partie surnaune pellicule d'aspect geait toujours en formant la métalloïde. Cependant, en frottant sur du pamoins pier blanc, les taches qu'elle laissait étaient poudre de produites par la brillantes que celles plomba3ine essayée, comparativement. Desséchée,

de 25; elle n'était son poids relatif s'est trouvé point attirable à l'aimant. puis m'expliMalgré une perte de 7, que je ne plutôt une augquer, puisque j'aurais dû trouver chlore qui a pu provenant du Mentation de poids fer pendant l'action de l'ase combiner avec le substance analysée, je cide hydrochlorique sur la silice qui devait voulus néanmoins extraire la plombagineuse; je être mêlée avec la poussière quantité poudre avec suffisante traitai donc cette le mélange dans de potasse caustique; je fis rougirde son couvercle; un creuset de platine surmonté soluble qui se je lavai et séchai le résiduànon la plombagine pour trouva tout-à--fait semblable de tacher le toucher et la manière l'aspect, le de 1 o. papier; son poids relatif l'ut en solution Je saturai ensuite la potasse, tenue de l'acide nitridans l'eau de lavage, au moyen laissai évaporation; je que; je rapprochai par

QUI A SÉJOURNÉ DANS LA MER.

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cristalliser le nitrate de potasse formé ; je rapprochai l'eau-mère, je la passai au filtre, sur lequel il Se forma un résidu gélatiniforme, lequel, desséché et chauffé au rouge, puis traité de nouveau avec une petite quantité d'acide bydrochlorique pour

en séparer le fer, s'il en existait encore, lavé et desséché, me donna une belle poussière blanche de silice, dont le poids relatif se trouva 3. J'eus donc encore sur les deux opérations précédentes une perte de i.2 que j'attribue en grande partie à ce qu'une portion de la plombagine et peut-être de carbone isolé se sont brûlés en traitant la matière par la potasse. Cette perte, réunie à la première, forme un total de 19 sur ioo, résultat qui n'a rien de bien satisfaisant. On conçoit, au reste, que ce n'est pas pour faire valoir mon habileté comme chimiste que je donne ici l'exposé succinct de mon opération, mais pour indiquer les principales raisons qui m'ont porté à

admettre les conséquences qui vont suivre, car, tout imparfaite qu'est cette analyse ,elle nelaisse pas de fournir des données utiles, puisqu'il en résulte, I° que la plus grande partie du fer de la fonte a été enlevée pendant son séjour à la nier; a° que ce

qui en est resté forme deux parts : une oxidée ou combinée avec le chlore probablement à diverses proportions, l'autre combinée avec le carbone et

constituant de la plombagine; 3. que cette dernière parait se trouver en plus grande quantité relative que ne le supposerait la portion de carbone contenue ordinairement dans la fonte ; 4° que la silice ou le silicium y est à peu près dans

les proportions ordinaires; 50 enfin qu'il ne doit plus s'y trouver de fer à l'état métallique ou du moins attirable à l'aimant.