Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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TRAITEMENT DES MINERAIS AURO-ARGENT.
la concentration , 'd'autant plus que les scories de ce travail, quoique réservées en grandes haldes n'ont encore pu être retraitées avec avantage, pas même celles qui proviennent du temps oit l'on fondait des minerais de 3 à 5 loths. Les usines d'argent de la Basse-Hongrie ne renroinneaux employés ferment que des hauts-fourneaux et des demidans foui-les usines hauts-fourneaux, un four de liquation et des fourneaux à manche en d'argent neaux de coupellation. Les
de la BasseHongrie.
sont bannis depuis longtemps , même pour la réduction de la litharge , parce qu'ail dire des métallurgistes hongrois , ils occasionnent une plus grande consommation de combustible. Le haut-fourneau est destiné à la fonte crue et à la fonte de concentration ; les demi-hauts-fourneaux à la fonte d'imbibition et aux autres fontes accessoires.
Les hauts-fourneaux des usines modernes de Neusohl et de Kremnitz sont construits avec beaucoup de soin; peut-être pourraient-ils occuper un peu moins de place; mais cet inconvénient, peu grave au reste, résulte de la nécessité où l'on fut d'élever des chambres de condensation très-vastes pour recueillir les schlichs enlevés en grande Pression quantité par la force du vent, dont la pression dà vet. est beaucoup plus forte que Celle du vent qui ah- mente les usines de Freyberg. Cette grande presS'ion du vent est sans doute mi désavantage ; elle Augmente la perte par volatilisation et la consommation du combustible, mais elle est inévitable à cause de la nature réfractaire des minerais hongrois qui exigent une allure très-chaude. Peutêtre pourrait-on remédier à cet inconvénient, en faisant entrer des scories de forge ( de Rhonitz )
dans les lits de fusion, ainsi que le propose
DANS LA BASSE-HONGRIE.
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M. Karsten ? Il est à remarquer cependant que lé transport de ces scories serait coûteux. Les hauts-fourneaux hongrois se composent,
comme les hauts-fourneaux à fer, d'un massif
Hautsfourneaux.
pyramidal ou prismatique extérieur, traversé par des canaux d'humidité, et séparé de la chemise
proprement dite par un petit espace rempli de sable et de briques concassées.
Ce massif se termine en voûte au-dessus du gueulard, et ne laisse à la flamme et à la fumée qu'un passage latéral vers les chambres de condensation, lesquelles, placées à côté du fourneau au-dessus d'une galerie voûtée, sont séparées les unes des autres par des cloisons verticales laissant
un passage libre alternativement à la sole et au plafond. Quelques anciens fourneaux ont encore des chambres de condensation à cloisons horizontales ; niais les nouvelles chambres paraissent présenter des avantages. Dans l'embrasure de travail, à 4 pieds ( '",26)
de la poitrine, on trouve une digue en pierres
Heerdstein , digue du creuset) de 3 pieds (om,95) d'élévation au-dessus du sol de l'usine; elle sert d'appui à la brasque dont est formé le creuset du fourneau. La pierre de sole du creuset intérieur est à 3o" ( om,79) au-dessous de l'arête supérieure
de cette digue ; mais cette pierre de sole ellemême est couverte encore de brasque sur une hauteur de 18 à 20" ( om,5o ) en sorte que la profondeur réelle du creuset au-dessous de la digue n'est que de io à 12 pouces (om,29 ). Les fourneaux ont
20 pieds de hauteur (6',32) du gueulard à la pierre de sole, ou 15 4,90 des tuyères au
gueulard. La section horizontale de la cuve est un rectangle ou un trapèze qui ne s'évase que faible-
Dimensiol, des hauts fourneaux