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Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)

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TRAITEMENT DES MINERAIS ATJ RO-ARGE NT.

DANS LA. BASSE-HONGRIE.

de la quantité de minerais fondus, et deux brouetteurs payés à la journée. Il semble au premier abord qu'un payement

pourra avoir lieu par un vent moins fort, avec un nez et un gueulard plus obscurs, c'est-à-dire avec une allure moins chaude. Ainsi tandis qu'en Hongrie, pendant un fondage de ii jours, il se rassemble 3o à 36 quintaux de poussière de schbchs dans la chambre de condensation, on n'en obtient dans le même temps; à Freyberg , qu'environ 3 quintaux. Les mêmes circonstances expliquent pourquoi les campagnes sont plus longues à Freyberg qu'en Hongrie, et peuvent aussi en quelque sorte rendre raison de la différence qui existe dans ces usines sous le rapport de la consommation du combustible. Pour établir cette comparaison, il faut prendre l'usine de Neusohl qui consomme du charbon de bois blanc flotté, comme les fonder'.es de Saxe avant l'emploi dù. coke ; on trouve alors que l'usine de Neusohl brêle, par 100 quintaux métriques de minerai, 90 mètres cubes de charbon, tandis que Freyberg, par i oo quintaux métriques, seulement 56 mètres cubes, Il faut cependant observer encore que le bois carbonisé à' Neusohl est soumis à un flottage plus long que celui de Freyberg. AFreyberg , ioo kilogr. de charbon de bois blanc fondent 170 kilogr. de minerai. Le mètre cube de charbon de bois de sapin ne pèse que kilogr. , à cause de la rapide carbonisation. Sous le rapport de la production journalière on trouve qu'au charbon de bois, on fond par 9,4 heures

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Mode

dde1"07,U.'ileernst. semblable doit être désavantageux quant

à la nafondre plus rapiture des produits, et que pour plus de dement, les ouvriers consommeront le maximum de combustible ; mais pour fondre la marche du fourruinerai, il est nécessaire que neau soit régulière; ce qui force les ouvriers à être attentifs et à charger souvent, mais peu à la fois. Cette régularité aura pour conséquence nécessaire des produits plus purs et plus uniformes. Quant au combustible, les ouvriers sont dans l'impossibilité d'augmenter la production en surchargeant le fourneau de charbon ; car il en résulterait de suite la fusion du nez, et après cela, la formation

de grandes cavités dans la face postérieure du four-

neau au-dessus des tuyères, ce qui amènerait bien

plus promptement la fin de la campagne.

On a fait à Kremnitz des essais comparatifs de

Fondages comparatifs fonte crue dans des hauts-fourneaux de 20 et de 16

pieds de hauteur ; la consommation en charbon a été trouvée un peu plus faible dans le fourneau le de 16 plus élevé, la fonte y était plus rapide et la perte et de 20 pieds général les hauts-fourneaux de hauteur. en argent moindre. En ont présenté de tels avantages en Hongrie pour la fusion des minerais réfractaires, que l'on n'a conservé les demi-hauts-fourneaux que pour la fonte d'imbibition , qui demande une allure moins chaude. Comparons maintenant la fonte crue de FreyFonte crue saxonne herg aux résultats que nous venons d'exposer. Nous comparée de à la fonte crue remarquerons d'abord quereyberg a l'avantage eux-mêmes sans de la Basse- posséder des minerais fusibles par Hongrie. addition de calcaire ; d'où il résulte que la fusion dans

des hautsfourneaux

à Freyberg.

. . 21,5 quint. métr. de minerai. à Neusohi . . . 31 à Scharnowitz . 41 à Kremnitz . 5.3

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