Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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Causes
qui s'opposent
TRAITEMENT DES MINERAIS AURO-ARGENT.
duite avec succès à Schemnitz , l'amalgamation tyrolienne surtout présente de grands avantages. Il est plus difficile de décider si l'amalgamation des minerais d'argent serait à préférer à la fusion.
à farnalga_ Cependant diverses raisons, et entr'autres les essais
mation des minerais hongrois.
faits par M. de Born à la fin du siècle dernier , me font penser qu'une amalgamation analogue à celle de Freyberg , ne présenterait aucun avantage réel. 10 Les minerais sont trop pauvres ; car M. Winkler
rapporte dans son ouvrage sur l'amalgamation que si dans le procédé de Freyberg , on représente par lao le bénéfice résultant de l'amalgamation des minerais de 6 ! loths , ce bénéfice se «réduit à 27 , lorsque la richesse est de 4 loths et se transformerait en perte avec des minerais de 3 loths. » Or, quoique ces bénéfices doivent varier avec une foule de circonstances dépendantes des localités, il est cependant certain que les minerais hongrois, qui ont en moyenne 3 loths d'argent aurifère, paraissent devoir être trop pauvres pour une .amalgation avantageuse; 2° les minerais hongrois n'étant pas en général pyriteux , on serait obligé d'y ajouter les schlichs pyriteux qui les rendraient encore plus pauvres; il est vrai que ces
inconvénients disparaîtraient, si par une fonte crue préalable on préparait des mattes riches
DANS LA BASSE-HONGRIE.
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chlorure. Le fait est, au reste, très-facile à expliquer; dans les tonneaux d'amalgation de Freybers, le mercure est très-divisé, et ne peut agir qu'imparfaitement sur les métaux natif, tandis qu'il dissout facilement l'argent naissant résultant de la décomposition du chlorure d'argent. Si l'on voulait donc amalgamer les minerais de
Schemnitz pour l'argent, on ne pourrait néanmoins supprimer 1' amalg-amation tyrolienne ; et malgré ces deux amalgamations la perte en or serait encore considérable. C'est donc avec raison que l'on a choisi en Hon-
grie le plomb pour,y concentrer les métaux précieux ; mais parmi les différents procédés de désargentation par fusion , il en est de plus ou moins avantageux. Il est évident qu'il faut tâcher de faire passer le plus tôt possible et avec le moins de frais, l'or et
l'argent dans le plomb, puisque les pertes en métaux précieux sont en proportion du nombre des fontes qui précèdent la véritable imbibition. Or, à Schemmtz, dans la méthode de fondage employée jusqu'en t 832, l'imbibition proprement dite était précédée par trois fontes de concentration, que nous allons examiner successivement la fonte crue, devant rassembler les métaux précieux des minerais dans des mattes, est d'autant
susceptiblesdêtre amalgamées.Mais le plus grand obstacle à l'amalgamation des minerais, comme
plus désavantageuse que le minerai est plus riche Leafï,i'vtoercarbre.,
des mattes, est 3° la présence de l'or. Des expériences faites à Freyberg ( voyez Journal de
l'argent ou le cuivre, et non par le soufre. Les
12; rdmann, tome XV, deuxième cahier) prouvent que , lorsqu'on amalgame des minerais d'argent aurifères, l'or reste en grande partie dans les résidus, et qu'il en serait de même de l'argent, si ce-
lui-ci était à l'état natif au lieu d'être à l'état de
en or et plus pauvre en argent et en cuivre; car P pour des l'or ne peut être. retenu dans ces mattes que par il.",i inteèrreiss,. a pertes des métaux précieux et les frais de fondage augmentent avec la masse des matières à fondre; l'addition des scories et du calcaire est donc désa-
vantageuse sous ce rapport, et ces matières employées commefondants, seraient sans doute rem-