Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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MINERAIS AURO-ARGENT.
Le plomb n'agit pas de la même manière sur Tor
64 TRAITEMENT DES à7 2-.; àNeusohl,de 9à Io fo,. charge ordinaire fut de 6 influe aussi sur la marche
La quantité de mattes d'autant de l'opération, car la désargentation sera plus grande plus difficile que les mattes sont en
et l'argent des mattes.
abondance; mais on a f'ait la remarque singulière dans le que la proportion de l'or passé des mattes les mattes sont plomb est d'autant plus grande quedonc tout autreplus abondantes. L'or se comporte confirme au ment que l'argent. Cette remarque le soufre est l'affinité de l'or pour reste le fait que dans les muréellement nulle, et qu'il n'est retenu cuivre), ( argent tes que par les autres métaux moinsetd'énergie qui agissent sur lui avec d'autantsulfure de fer. qu'ils sont plus étendus dans le Scharnowitz de Le lit de ,fusion se compose à
Lit de fusion.
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Schlichs pyriteux grillés 48 Schlichs et minerais d'argent aurifère 500
Et à Neusohl de 77 Schlichs pyriteux grillés 6 Schlichs et minerais d'argent aurifère 17 grillé Schiich d'argent
100
du calPour opérer la fusion, il- fallut ajouter forte d'oxide caire, malgré la proportion déjà assez les schlichs de fer introduit dans le chargement par pyriteux grillés. calcaire, à NeuA Scharnowitz on prit 20 =1. de
sohl,, Inconvénients des scories ce-mine
fondant.
A Nagybanya , où les minerais sont très-aurifèscories comme fonmes, on ne fait jamais usage de
en or, qui dant, pour ne pas augmenter la perte des scories est à peu près proportionnelle àla masse
DANS LA BASSE-HONGRIE.
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produites toutes choses égales d'ailleurs. On suivit ce précepte à Neusohl, et aussi à Scharnowitz dans les premiers essais; mais l'opération marcha mieux avec une addition de Go -°; de scories d'imbibition
riche. Il semble toutefois que si l'on avait pris à .Scharnowitz une proportion de pyrites aussi forte 'et aussi fortement grillées qu'à Neusohl , on aurait pu se dispenser d'employer les scories. La richesse moyenne du lit de fusion était de loth Scharnowitz ; et de loth à Neusohl. Le fourneau étant chauffé comme à l'ordinaire Commencement et rempli de charbons aux deux tiers, on charge 2 un fondage quintaux de mates non grillées pour préserver le creuset de dépôts, et quelques quintaux de scories d'une précédente fonte pour la formation du nez, puis ensuite le lit de fusion. Lorsque par la tuyère on voit apparaître la première charge de minerai,
on met par l'oeil dans le creuset 2 quintaux de plomb pauvre (vorschlagsbley), destiné à s'emparer de l'argent aurifère des mattes, à mesure qu'elles se rendent dans le creuset. On perce les mates et le plomb aussi rarement que possible ; après chaque percée on nettoie le creuset et on recharge une nouvelle portion de plomb. Lesmattes sont levées en disques dans le creuset de percée, et le plomb coulé dans des moules en fer, puis re-
chargé plus tard une seconde fois dans le but de l'enrichir. On perce trois à quatre fois par poste. ' Par poste de 12 heures on a fondu. à Scharno- résultat, witz 33 quintaux du lit de fusion ; la ,quantité deobtenus. à Sebarnowitz mattes produites fut de 20 , nombre trop fort, d'après les préceptes dus au traitement de Nagybanya ; les mattes renferment trois à quatre loths d'argent. Le plomb dceuvre, qui forme les trois quarts du plomb chargé, renfermait les o,45 de Tome IX, 1836. 5