Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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LEVÉS
d'ailleurs ainsi mis à même de comparer les instruments et la méthode actuellement en usage, avec ceux que je propose de leur substituer. II. Un cordeau, mince, ou une chaîne métal Opérations d'un levé hue en laiton, est fortement tendue d'un point à à la boussole un autre, ordinairement d'une paroi à la paroi et au demi-cercle onposée , dans l'excavation souterraine dont on suspendus. veut lever le plan. On détermine l'inclinaison du cordeau,en suspendant à peu près en son milieu un demi-cercle gradué, portant un fil à plomb attaché à son centre. Il est plus exact, quand les distances sont un peu longues, de mesurer l'inclinaison en deux points du cordeau équidistants de ses extrémités, et de prendre la moyenne de ces deuxinclinaisons pour celle de la distance. L'angle que le plan vertical du cordeau forme avec celui du méridien magnétique , est ensuite déterminé au moyen de la boussole que l'on suspend au cordeau. Cet angle est appelé angle de direction. Enfin on mesure avec une chaîne de dix mètres, divisée en chaînons de deux décimètres, la longueur du cordeau. Celui-ci est successivement tendu dans toute la suite des excavations dont on veut lever le plan, de manière que chaque distance commence ou finit la distance précédente. L'usage son dans le journal des mines, tome. XV , p. f6t et suiv. (Voyez aussi p. 371 et suiv. , même vol. de ce recueil. ) Malgré cela peu de personnes prennent la peine de faire les calculs nécessaires. On se sert encore généralement du rapporteur. Nous avons donc regardd les détails qui se trouvent dans les §. S. II à VII , comme rentrant dans le but d'utilité de ce mémoire, quoiqu'ils ne diffèrent pas
essentiellement de la méthode connue et donnée par M. d'Aubuisson.
DE PLANS SOUTERRAINS.
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d'un cordeau est préférable à celui de la chaine mince en laiton; un cordeau de soie vaut mieux qu'un en chanvre , parce qu'il a plus de ténacité à poids et à diamètre égal, et peut ainsi se tendre plus fortement, ce qui rend sa courbure moins sensible, et son inclinaison plus uniforme moins différente de celle de la droite qui joint ses extrémités. HI. La boussole allemande est divisée en deux Description des fois 12 heures, et chaque heure en huitièmes. En France , nos boussoles sont divisées en 3600 et instruments. chaque degré en deux demi-degrés. La ligne nordsud, qui joint le o au n° 18o du limbe, se trouve,
quand la boussole est suspendue, dans le plan vertical du cordeau, et la graduation du limbe procède de la droite à la gauche de l'observateur, qui , étant placé à l'extrémité sud de la ligne nord-sud, au n° 18o de la division, a la face tournée vers l'instrument. De cette manière les angles plus petits que 18o° sont à l'est, et ceux
plus grands que I 80° à l'ouest du méridien magnétique , lorsque l'extrémité nord de la ligne nord-sud est placée en avant, dans la direction où l'on compte les angles. Le limbe d'une boussole a 4 172à5 pouces de diamètre. Le demi-cercle est divisé en doux fois go°, le o devant se trouver à l'extrémité du rayon perpendiculaire au diamètre parallèle à l'axe du cordeau auquel l'instrument est suspendu. Le rapporteur est une plaque rectangulaire en laiton, ayant à son milieu une ouverture circulaire dans laquelle on fixe la boussole détachée du suspensoir, de manière que la ligne nord-sud soit parallèle aux longs côtés de la plaque, qui servent de règle pour tracer les lignes représen-
Rapporteur. Tracé graphigu.e.