Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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APOPHXLLITE DU PUY-DE-LA-PIQUETTE.
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Les cristaux d'apophyllite tapissent les cavités
de calcaire, ainsi que l'intérieur des tubes de friganes ; ils sont accompagnés de mésotype en petits faisceaux radiés et en petits cristaux bacil-
laires. Il résulte, de la position de ces cristaux que l'apophyllite et le mésotype sont postérieurs' au calcaire, et probablement y ont été introduits par sublimation. La forme des cristaux d'apophyllite du Puy-
NOTE
Sur' un nouveau procédé de carbonisation à l'aide de la flamme perdue du guetilard des hautsjeburneaux ; Par M. VIRLET , ingénieur civil des mines.
de-la-Piquette est le prisme à base carrée, et portant une troncature sur chaque angle. Outre
ces faces les plus habituelles de cette substance, et
qui sont marquées par la lettre s dans l'Atlas de M.Hauy, quelques cristaux du Puy-de-la-Piquette présentent des facettes que je désignerai par o, et qui n'ont pas encore été indiquées clans l'apophyl-
lite. Elles sont placées symétriquement sur les
arêtes du pointement s, s, etleurs traces sur la base sont parallèles à ses diagonales. Les angles que j'ai; pu observer sont P sur s P sur o s sur o.
119° 54'
129° Io' 4o"' 142°
6'
ioe L'apophyllite du Puy-de-la-Piquette est d'un. beau blanc nacré, presqu'entièrement opaque ; s S1117 S
elle possède un clivage très-facile suivant la base.,
Ce procédé employé depuis plus d'un an chez M. Fauveau-Déliars, maître de forge aux Bièvres ,
près Grandpré (Ardennes), ainsi que dans plusieurs hauts-fourneaux du voisinage, où il a obtenu un plein succès, me paraît avoir résolu le problème qu'on se propose depuis longtemps clans les forges, celui d'économiser et de pouvoir utili-
ser la grande quantité de combustible qui se
trouve consommée en pure perte dans les forêts, par les moyens ordinaires de carbonisation. Ce procédé simple , facile à mettre à exécution, et dont le but consiste à ne pousser la carbonisation que jusqu'au point nécessaire pour chasser l'eau et les gaz oxidants, me semble destiné à produire
une révolution dans les forges. Un brevet de
quinze années a été accordé pour cette amélioration à MM. Houzeau-Muiron , de Rheims, etFauveau-Déliars. On peut juger des résultats obtenus par la note comparative suivante, qui sera suivie
d'un mémoire plus détaillé sur le même sujet.
Cette comparaison résulte du relevé des livres du haut-fourneau de Montblainville, près de Varennes ( Meuse ), soit avant, soit depuis l'emploi du nouveau procédé.