Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)

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RECHERCHES

de 1763; on l'appelle la Iliontagnuola, ou la Petite Montagne , nom qui vient sans doute de ce qu'aux yeux des habitants de Nicolosi cette cime rivalise presque, comme le montre la planche 3, avec la cime de l'Etna , qui est la montagne proprement dite. A droite dela Montagnuola, au fond du Val del Bove, le tronc de la montagne présente une pente très-rapide, de 28° dans son ensemble, et quelquefois même escarpée dans certaines parties. On appelle cette pente Serre del Solfizio;

elle est interrompue par deux crêtes rocheuses qui s'y élèvent à une grande hauteur, et qu'on appelle Rocca Giannicola et Rocea del Solfizio. Le flanc septentrional du Val del Bove ne se voit sur la planche 4 que par derrière, et presque en raccourci. La partie la plus élevée de cette crête se rattache au corps de l'Etna , dont elle est cependant détachée ,en partie par un vallon profond, où la neige ne fond jamais complétement , et .qu'on appelle Mille del Leone. Ce point le plus élevé de la crête septentrionale, est appelé aujourd'hui Shiena dell' jsino. Son prolongement s'appelle Monti delle Cancazze , et quelques-unes de ses dentelures portent les noms de

Monte Monacco et _H Poyo. Sa terminaison vers l'est ou vers la mer s'appelle Finaïte della Cirritta.Sur le revers septentrional dela Shiena dell' A sitzo , se trouve, pour ainsi dire à son pied, un cône parasite formé de scories rouges, figuré sur la planche 4; on l'appelle Monte Rosso. 11 marque le point où les talus latéraux viennent se rattacher dé ce côté à la gibbosité centrale. C'est seulement au-dessous de ce cône que cette partie des pentes de l'Etna est couverte de déjections modernes.

SUR LE MONT ETNA.

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Le fond du Val del Bove , formé lui-même de coulées modernes entassées les unes sur les autres, s'élève en pente douce entre les escarpements qui

le circonscrivent jusqu'au pied du Serre delSol-fizio. La couleur noire des laves qui le couvrent tranche d'une manière prononcée avec la couleur grisâtre des escarpements du Solfizio , du Monte Zoccolaro et de la Shiena dell' Asino. Ainsi que l'indique la planche 4, plusieurs coulées de laves sont descendues sur la pente du Serre del Solfizio,

ou à son extrémité septentrionale, pour venir se confondre avec la mer de laves qui couvre le fond du Val del Bove , à peu près comme les glaciers du Mont-Blanc, des grandes Jorasses et de l'Aiguille du midi viennent se réunir et se confondre dans la Mer de glaces de Chamouny. La planche 5 est aussi destinée à donner une

idée de la forme et de la grandeur du Val del Bore; mais elle ne montre que le contour supérieur des escarpements qui le circonscrivent : les regards

sont arrêtés en avant du Val del Bore par une large sinuosité du Monte Zoccolaro, par-dessus laquelle on aperçoit la partie supérieure du Serre

del Solfizio et les extrémités des crêtes de la Rocect«Gianniceolct , et de la Rocea ciel Solfizio.

Sur la gauche on voit les escarpements tourner au pied du dôme de scories de la Montagnuola, et les premières crêtes du monte Zoccolaro , se présentent en raccourci. A droite on voit la serre del Solfizio se terminer à un petit cône de scories, qui est venu pour ainsi dire s'implanter sur son extrémité; mes guides me l'ont désigné sous le nom de Boccone de Lunegi. Plus à droite encore on voit l'enfoncement du ratte del Leone, au-dessus et à droite duquel s'élèvent les escarpe-