Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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'NOTICE GÉOLOG*JE
-Les landes proprement dites sont presque en totalité enclavées dans le département de ce nom et dans celui de la Gironde. Ellesforment une Plaine
immense, circonscrite, savoir, au nord par la Garonne et la Gironde ; à l'ouest par la mer ; au sud par l'Adour ; enfin , à l'est par le pied des coteaux des départements du Gers et du Lot-et-Garonne: Leur étendue peut *être évaluée à 1.400.000 hect., ou 875 lieues carrées, qui sont en totalité couvertes de sable quartzeux presque pur, qu'on rencontre jusque sur les points les plus élevés dont au
reste la hauteur au-dessus du niveau de la mer n'excède pas 90 mètres.
Cette contrée est sillonnée par une multitude de petits cours d'eau qui y prennent naissance, et ont quelquefois des pentes assez considérables. Les principaux sont : le Ciron affluent de la Garonne, dont la pente en aval de Castelnau-de-Mesme est de om,00078 ou environ par mètre; la Layre qui. se jette dans le bassin d'Arcachon ; rEstampon; dont les eaux à Roquefort se mélangent avec celleS
de la Douze, et coulent 'alors jusqu'à Mont-deMarsan, avec une pente de om,00083; le Midou, qui dans cette ville reçoit la Douze et coule alors
SUR LE DÉPARTEMENT DES LANDES.
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en grande- partie la surface de la Chalosse,
se
montre à découvert dans les Landes, mais seulement sur une zone fort étroite qui longe là rive droite de ['Adour, depuis le confluent du gave de Pau clans cette rivière, jusqu'à la mer. A l'exception 'de cette zone crétacée, partout où le creusement du lit des principaux cours d'eau a permis d'observer la constitution géologique du terrain, on n'aperçoit plus que du c,alcaire grossier avec ses marnes, ses sables et son grès quartzeux gris : toutes ces couches à stratification horizontaies se cachent sous le sable quartzeux, qui constitue seul toute la surface du sol des Landes. Parmi ces couches, les plus inférieures de celles mises à découvert, renferment, dans la commune de St.-Paul-lès-Dax, et dans deux ou trois communes environnant celles-ci, du minerai de fer oxidé hydraté coquillier, qui est exploité pour les hautsfourneaux de Castets , d'Ardy et d'Abesse. Non loin de ce dernier fourneau , le minerai se présente concrétionné au milieu de veinules argileuses, cou-
sous le nom de Midouze jusqu'au Hourquet , c'està-dire jusqu'à sa jonction avec l'Adour , sur un lit
rant dans tous leà sens clans une couche puissante de sable fin blanc, quelquefois jaunâtre. Cette couche est formée de menus débris de coquilles, et repose sur des bancs durs de calcaire grossier blanc ou
incliné de om,00039 par mètre. Les rives de ces cours d'eau et de leurs nombreux et petits affluents, ainsi que celles des très-petits ruisseaux qui portent directement à la mer le tribut de leurs eaux , sont fort escarpées et généralement élevées de 7 à 8 mètres, et même davantage, comme à
milliohtes et des polypiers, qui sont parfois à l'état de minerai de fer. Ailleurs, comme près du fourneau d' Ardy , on 'rencontre encore le minerai sous forme de concrétions; mais ici il forme de grandes plaques, quelquefois soudées entre elles, et disposées de manière à former des bancs horizontaux
Roquefort, où la rive gauche de la Douze a 32 mètres d'élévation. Le terrain de craie que nous avons dit constituer
bleuâtre, qui renferme une grande quantité de
plus ou moins puissants et généralement peu
étendus, au milieu de couches de sable quartzeux gris et jaunâtre, dans lequel on observe quelqueTome
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