Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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emmit. 298 cal hypothétique, parce qu'il se trouve également dans une substance très-remarquable que M. Liebig a trouvée dernièrement et à laquelle il a donné le nom d'aldéhyde. L'aldéhyde à pour formule
CIPO' C4H60 En traitant l'aldéhyde par l'oxide d'argent
M. Liebig a trouvé un nouvel acide auquel il a donné le nom d'acide aldéhydique , et qui a pour
formule GUO' + Hu Enfin l'acide acétique a pour formule C11603
,
On peut par conséquent former la série suivante:
.
.
C41216 aldéhydène , radical hypothétique ;
CITI6C1' chlorure d'aldéhydène; C41113e brômure d'aldéhydène H'C1' hydrocarbure de chlore ; C4116C1' 112Behydrocarbure de brôme ; C4I-16Br'
FP0 aldéhyde; C4I-1'0' -FIFO acide aidéhydique; CUO3 H70 'acide acétique. C41160
17. Bac remarquable que joué l'EAU clans CERTAINS SELS; par M. Graham. (An. der Phar., 1835.)
Il y a un grand nombre de sels dans lesquels l'eau entre, du moins en partie, dans un tout autre état que comme eau de cristallisation ; par
exemple, les sulfates de magnésie, de zinc, de protoxide de fer, d'oxides de cobalt, de nickel et de cuivre. Ces sels renferment 7 ou 5 ut. d'eau, mais le dernier de ces atomes y est retenu beau-
EXTRAITS.
299 Coup plus fortement que tous les autres; ainsi le sulfate de zinc abandonne 6 at. d'eau à la température de 65° F, mais le 7e at. né se dégage qu'à la chaleur de /po° F. D'après cela la formule du sel cristallisé doit être S03-1- Z 0, FP 0 6.4. Le sulfate de zinc devenu anhydre par la calcination à la chaleur rouge, étant humecté d'eau, reprend
atome de ce liquide avec développement de
chaleur. En se combinant avec le sulfate de potasse, le sulfate de zinc produit un sel double, dont la composition est représentée par la formule (S03 Z0) (S03 KO) 6Aq, dans lequel i at.. de sulfate de
potasse remplace j at. d'eau. Le double rôle que l'eau joue dans les sels me
parait être la véritable cause de leur dimorphisme. 18. Sur la décomposition de l'ACIDE
SULFURIQUE
par le gaz HYDROGÈNE SULFURÉ; par M. Vogel.
(Jour; de Phar., t. 21, p. 322.) J'ai fait -voir il y a environ 20 ans que l'acide sulfurique concentré pouvait être décomposé par un courant de gaz hydrogène sulfuré, avec formation d'eau, d'acide sulfureux et dépôt de soufre;
mais que l'action réciproque de ces deux composés était à peine perceptible quand l'acide sulfurique était étendu de quatre parties d'eau, ou bien quand le gaz hydrogène sulfuré était dissous dans l'eau.
De nouvelles expériences m'ont appris que le soufre déposé est souvent coloré en jaune par une proportion plus ou moins grande de sulfure d'arsenic, j'ai trouvé :