Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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due à l'affinité du métal pour ce dernier corps. J'ai attribué il y a quelques années (Phil. mag.,
t. 65, p. _269), l'influence de certains gaz pour suspendre oui pour empêcher l'influence du platine sur des mélanges d'oxygène et d'hydrogène, à une intervention analogue à une affinité op-
EXTRAITS.
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n'exerce aucune a. ction sur les gaz hydrogène et oxygène isolés.
biner avec l'oxygène sous l'influence du platine à la température atmosphérique ou à une température peu élevée. Ainsi le gaz oxide de carbone, qui ajouté dans la proportion de un demi à Un volume à un mélange d'hydrogène et d'dxygène empêche l'action de l'éponge, Se combine lui-même avec l'oxygène par l'intervention de celle-ci, lentement aux températures ordinaires,
Pour lever .ces difficultés il m'a paru important de comparer, au moyen de nouvelles expériences, l'action du platine avec celle du charbon sur les gaz pris chacun isolément. J'ai trouvé à très-peu près les mêmes nombres que de Sanssure, relativement au charbon, si ce n'est pour' l'hydrogène sulfuré qui est absorbé dans la proportion de 81 fois son volume du combustible: Mais quant au platine en éponge, ou divisé par son mélange avec de l'argile, l'absorption a toujours été absolument nulle. A la vérité la poudre noire de Liebig absorbe une assez grande quantité d'hydrogène et d'oxide de carbone, mais il se produit toujours en même temps soit de l'eau,
et rapidement aux températures de 1190 à 164° R.
soit de l'acide carbonique, et d'après cela tout porte
Or, jai prouvé dans le même mémoire que 1 affinité du carbone pour le gaz oxygène surpasse de beaucoup celle de l'hydrogène pour ce dernier.
de platine ou un mélange d'oxide et de métal.
posée. J'ai fait voir que les seuls gaz qui possèdent cette propriété sont ceux qui sont aptes à se com-
gaz dans des limites de température très-étendues.
D6bereiner a. annoncé avoir trouvé que le platine à l'état d'éponge absorbe jusqu'à 745 fois son volume de gaz hydrogène, et différentes proportions d'autres gaz simples, par une action analogue à celle du charbon de bois, mais beaucoup plus intense, et que l'échauffement qui. réSulte d'une aussi énorme condensation est suffisant pour amener le métal à l'incandescence. Mitscherlich pense aussi que l'action du charbon pour déterminer la combinaison rapide de l'hydrogène sulfuré avec foxy. crène est due à la même cause que la combinaison des mélanges de gaz par le platine. D'autres sa-
vants 'ont, au contraire, soutenu que le platine
croire que cette poudre est un oxide particulier
La théorie de M. Faraday, au moins en ce qui concerne les deux principes sur lesquels elle repose , offre l'explication la plus satisfaisante qui eût été proposée jusqu'à présent de cette espèce
d'action. A l'égard des relations statiques qui existent entre les gaz et les solides qui les entourent, elle est parfaitement d'accord avec les
déductions analytiques de Laplace, et quant à. la force attractive des solides, déterminant à leur surface une condensation gazeuse, plusieurs faits analogues rassemblés par Mitscherlich (Eléments de Chimie, t. 1, p. 397 ), peuvent venir à l'appui des exemples qui ont été fournis par M. Faraday lui-même.