Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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AIR CHAUD PLUS ÉCONOMIQUE
Ne portons cette dernière température qu'à 800°. L'air traversant le foyer n'en quadruplera pas moins de volume, sans diminuer de pression, et conséquemment il pourra, à l'aide de deux pistons sous lesquels il se rendra tour à tour, pro-
duire un travail bien supérieur à celui qu'aura exigé son introduction
En calculant par l'intégration
,
423 alors redescendre le piston par l'effet de la pression QUE LA VAPEUR D'EAU.
et autres
moyens connus, i° le moteur théoriquement nécessaire à la pompe foulante qui chasse l'air froid dans le foyer; 20 le moteur que fournit ce même air après son échauffement, j'ai trouvé qu'après avoir dépensé une force représentée par x4o2okiI. élevés à un mètre, pour refouler dans le foyer un mètrecube d'air ordinaire, on peut retirer de l'action directe de cet air comprimé, au fur et à mesure de sa dilatation et de sa détente jusqu'à la pression atmosphérique, deux effets ou quantités de travail, savoir, (30900 -I- 261 oo)kaxiii 570000ki1x" Réduisant à moitié, à cause de l'abaissement
de température, l'effet 26 ooki'x'" dû à la détente de l'air chaud (réduction plus considérable que celle qui est indiquée par les formules relatives à cet objet), et retranchant l'un de l'autre les effets
précédents, on a 3o9oo-i---14o2o=4395o 1402o=2993okaxin pour la quantité de travail
produite dans cette occasion par le ;'-o- de kilog. de
combustible qu'aura brûlé la moitié de l'oxygène du mètre cube d'air dont on vient de parler, dans son passage à travers le foyer. Négligeant encore ici un effet très-considérable qu'on pourrait obtenir en refroidissant ou condensant l'air dilaté par de l'eau à basse température ou par un autre moyen,de manière à faire
atmosphérique, on voit théoriquement parlant qu'un kilog. de charbon produira, dans ce cas, 20 X 2993o-=.598600kiix'", c'est-à-dire 6 à 7 fois 900o0kitxnz ou 6 à 7 fois le travail réel des meilleures machines à vapeur de Woolf connues jusqu'à présent. » Sans doute, à l'aide de la vapeur (qui serait
produite avec la même quantité de calorique ou avec les 190,3 unités de chaleur introduites dans le mètre cube d'air ci-dessus) , qu'on ferait agir sous un piston dans un cylindre vide d'air, d'abord directement, puis à l'aide de sa détente poussée jusqu'à un nombre presque infini de fois son volume primitif, on arriverait, par le calcul , à un moteur ou quantité de travail égale au logarithme d'une quantité presque infinie; mais, si l'on reste dans le possible, le réel ou l'exécutable, techniquement parlant, c'est-à-dire si l'on compare l'effet
du mètre cube d'air chaud dont il vient d'être question, avec l'effet théorique 1373oki1xm, qu'on
obtiendrait en réduisant en vapeur à 145..4 de température, une quantité =+-,--.0,293 kilog. d'eau à o correspondante ( à la pression et à la température dont il s'agit) à un volume o"i-
I
on trouvera pour l'action directe, la détente, jusqu'à 4 fois le volume, et la condensation parfaite, 43ooki/Xm, 3662kax1n et 5768ki1xlli. Le rap-
port de l'effet de l'air à celui de la vapeur sera donc celui de 29938:1373o ou 2,2: I environ. » Si la machine à vapeur est sans condensation, comme celle des voitures locomotives, ce rapport .devient 29930:13730-5768 ou bien 29930 : 7960 OU 3,77:1 (la détente de la vapeur, comme on