Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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D'ANTHRACITE DE LA RIVOIRE.
Et14,DITATION I)E LA MINE:
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(/î'. i ). On enlève successivement tout l'étage DD'D", en reculant de D" en D' et, de D en D'. Cet étage étant entièrement abattu, on épuise
rer que fort peu de parti de ces menus charbons, à cause de la difficulté qu'on éprouve à les faire, brûler; et cependant, relativement à la masse to-
de même l'étage CC'C",qui lui estimmédiatement inférieur; et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'on soit parvenu à l'étage le plus bas. Dans chacun des étages, la manière d'enlever l'anthracite est entièrement semblable. Afin d'apporter plus de clarté dans l'explication (lui va suivre, nous supposerons, que tout l'étage DD'D" a déjà été entièrement enlevé; et que l'on a métrie commencé à épuiser, en se conformant à
d'environ un cinquième. Les galeries sont fréquemment encombrées par ces menus, qu'on est obligé d'extraire presque en pure perte. L'ouvrier placé entre F,F' abattra seulement les charbons compris entre ces points et G, G' autres points de la même galerie, distants des premiers de deux mètres cinquante centimètres ; la taille ne
notre Méthode, une partie de l'étage inférieur CC'C". La teinte verte (fig. 3) indique la portion de cet étage, où le dépilage a déjà eu lieu. Nous allons décrire la marche à suivre poni. enlever le large pilier immédiatement à côté. A l'extrémitéfF' de la galerie FF'F"F'", menée suivant le mur de la couche, il existe un mur en pierres sèches,qui retient les menus charbons et les déblais du dépilage précédent. Ce mur, qui est désigné par une double ligne pointée, a été élevé au Moment où l'on a commencé ce dépilage.11est fait avec des morceaux de grès qu'on obtient en abattant les charbons, avec lesquels ils sont fréquemment mélangés. La galerie FF'F"F"' n'a point été encombrée, et a ainsi conservé ses deux mètres de hauteur. Pour obtenir le massif de trois mètres, qui protége cette galerie contre les éboulements occasionnés par le dépilage t:le l'étage supérieur, l'ouvrier placé entre les points F,F', commencera à abattre l'anthracite au-dessus de sa tête, et se servira, pour s'exhausser, des menus charbons qu'il fera -par son propre travail, ou de ceux que re-
tient k mur construit entre F,F'. On ne peut ti-
tale de l'anthracite, ils sont dans la proportion
-
s'étendra pas audelà de la largeur de la galerie où l'ouvrier se trouve, et n'aura par conséquent que
deux mètres cinquante centimètres de longueur sur un mètre cinquante centimètres de largeur. Cette précaution est nécessaire pour que les excavations ne deviennent pas trop considérables, et pour que l'on soit toujours maitre des éboulements en étayant. L'ouvrier continuera à s'exhausser, en mettant à découvert le mur de la couche entre les
points F',G1; il finira par détacher le massif de trois mètres, et alors il percera dans le dépilage de l'étage supérieur. Pour exécuter ce travail, l'ouvrier percera d'abord le plus près possible de la ligne FF', en sorte que 1-es massifs, rapprochés de la ligne GG'
qui doivent le protéger plus longtemps, conser-, veront une certaine épaisseur qui viendra grau duellement en diminuant jusqu'à la percée faite aux points F, F'. Un mur construit en pierres sèches, comme le précédent, sera commencé entre
les points G, G'; ce mur, qui est indiqué par une double ligne pointée ,sera exhaussé au fur et à mesure quel ouvrier s'élèvera 1 ui-même , de manière
à retenir les menus charbons et les déblais du