Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)

444 Quantité abattue en un jour.

EXPLOITATION DE LA MINE

D'ANTHRACITE DE LA RIVOIRE.

445 pilage. Il me serait impossible de faire exactement la séparation de, ces derniers.

Dans la couche d'anthracite de la Rivoire, qui est une des plus dures que nous ayons , l'ouvrier peut abattre en une journée

Je ne puis donner d'une manière précise les

Lorsqu'il travaille en galerie, 1.600 kilogrammes de combustible propre à être livré à la consommation publique, et au moins 4.00 kil. de menus qui restent enfouis, ou qu'il faut sortir

mêmes chiffres pour la Rivoire , parce que, dans cette couche, nous ne sommes pas encore entièrement débarrassés des vieux travaux comme au Peychagnard , et que nos livres ne distinguent pas la portion de bois beaucoup plus considérable que demandent ces vieux travaux. J'ai déjà fait observer que la couche du Peychagnard était bien plus tendre que celle de la Rivoire ; je ne crois pas inc tromper en estimant que, pour obtenir la même quantité d'anthracite, la dépense de bois à la Myome équivaudrait tout au plus à la moitié de ce qu'exige l'exploitation du Peychagnard. Les dosses sont posées au-dessus et à côté des cadres pour les lier les uns aux autres; l'ouvrier les emploie aussi quelquefois en dépilant, pour arrêter l'invasion des menus, lorsqu'il n'a pas eu le temps (l'exhausser assez les murs en pierre sèche, ou lorsqu'il manque de morceaux de grès pour les construire. Les cadres servent à étayer les galeries de découverte ou préparatoires du dépilage ; quant à la taille où l'on dépile, on se borne presque toujours à y placer les étais isolément, c'est ce que nous appelons mettre des chandelles. Ces chan, dettes , dont le déplacement doit être très-fréquent, sont en effet bien plus faciles à enlever que les cadres, et elles gênent moins les mouvements de l'ouvrier; on na recours à ces derniers, qui produisent plus de solidité, que lorsqu'à la suite de quelque accident la taille où l'on dépile menace ruine, cela n'arrive que rarement.

presque en pure perte lorsque les travaux sont encombrés. 20 Lorsqu'il dépile les trois mètres de massif supérieur de chaque tranche, 2.700 kilogrammes ,de gros anthracite, auxquels il finit ajouter seuleMent un dixième de menus. Ces différences s'expliquent aisément par le mode d'exploitation lui-même. 11 est des moments

dans le dépilage où l'on pourrait obtenir une

bien plus grande quantité d'anthracite ; mais cela n'aurait lieu qu'en pratiquant des excavations trop considérables, qui empêcheraient de régulariser les éboulements dont on ne serait plus maître, et 'qui compromettraient une partie du combustible.

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Dépense en bois d'étai.

'Pans la couchee du .. Peychagnard , qui est beaucoup plus tendre que celle de la Rivre, il y a moins de différence entre le travail de l'ouvrier en galerie et lorsqu'il s'occupe à dépiler. II résulte des relevés faits sur nos livres, que dans la couche du, Peychagnard , pendant les cinq dernières années', depuis I83o , nous avons consommé un mèti'e'étihe d'étai en forme de cadres, et 81 centièmes de mètre cube de dosses, pour obtenir 191 tonnes d'anthracite. Je comprends ici tous les bois qui ont été placés dans la couche

du Peychagnard pendant cet intervalle de cinq ans, soit pour étayer les galeries, soit pour le dé-

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