Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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ANALISII De SUBSTANCES MINÉRALES. 542 Elles sont composées de parties grossières grises
ou faiblement ocracées et mélangées de quelques matières charbonneuses. Un échantillon de cen-
dres réputées de première qualité a donné à l'analyse Sulfate de potasse Chlorure de potassium Carbonate de potasse Argile Silice gélatineuse.
Alumine et oide de fer. Chaux Magnésie
Acide carbonique et charbon.
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pÉneol Sur les salines de la Souabe, ( SUITE ET FIN)
trace.
Par M. COMBES, ingénieur des mines.
o 317 0,740 o,155 o,144 0 009 0,095 1,000
tient une chaudière ou poêle en tôle, et deux chaudières en pierre, placées à la suite de la pre-
On y a recherché le phosphate de chaux; mais on n'en a trouvé qu'une trace. La silice qualifiée de silice gélatineuse n'est pas libre dans ces cendres ; car il ne s'en dissout qu'une
petite quantité dans le carbonate de potasse employé immédiatement ce n'est qu'après l'action de l'acide muriatique qu'on peut .l'enlever en totalité en la dissolvant dans les réactifs alcalins. Une partie de la chaux s'y trouve aussi dans un certain état de e'ombinaison ; car l'acide .acétique ne la dissout pas totalement. D'après ces faits on doit regarder les cendres de marais comme une argile rendue en partie soluble dans les acides par l'effet de sa calcination avec
des matières calcaires. Elle agit probablement comme engrais, principalement par la chaux qu'elle contient et par la silice qui s'y trouve presque à l'état de liberté. Il serait très-facile de les imiter , en calcinant convenablement des marnes ou des mélanges d'argile et de calcaire en poudre.
Chacun des nouveaux bâtiments de cuite con-
mière. Ces trois chaudières sont au rez-de-chaussée. La chaudière en tôle a un foyer placé sur le devant, et dont la porte est, comme partout, sous une voûte inférieure au sol du bâtiment. Le lori.des murs du rez-de-chaussée, sur trois côtés, sont disposés des séchoirs, chauffés par la chaleur perdue et les fumées du foyer. Les deux chaudières en pierre n'ont point de foyer. On fait circuler audessous d'elles la vapeur d'eau provenant de la chaudière en tôle, qui s'élève ensuite par un conduit vertical au premier étage, où elle circule sous des séchoirs disposés le long ales murs, avant de s'écouler par des cheminées particulières, munies de registres. La poêle en tôle a 45 pieds de long sur 35 de large (12m,89 sur iom,o3). Elle est construite en feuilles de tôle, assemblées par des rivets d'après le procédé ordinaire. Elle est recouverte par un manteau en bois surbaissé. A. la suite sont les deux poêles en pierres. Le fond de celles-ci, prises ensemble , présente une superficie de Loo() pieds carrés ( 82,08 mètres carrés). Les pierres dont ce fond est formé sont des dalles de
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