Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)
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mehionti.
sun LES SALINES DE LA SOUABE.
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qui sont du chlorure de sodium presque pur. On a donc sur ioo parties 24,14 de sel et 75,86 d'eau. D'octobre à décembre 1833 , avant que les poêles
pierre, on plaçait à la suite de la première poêle
en pierre fussent aussi bien établies qu'elles le sont
mait dans celles-ci, contenait un peu d'oxide de fer qui lui donnait une teinte rouge et nuisait à
actuellement, on a obtenu par la combustion d'une livre de bois sec, ayant deux années de coupe, x livre
de sel. Ainsi une partie de bois,
d'après ces renseignements, que je tiens de
M. d'Alberti , aurait évaporé au moins 5,342 par-
ties d'eau. Ce résultat, s'il est exact, ce dont il n'est guère permis de douter, quand il est affirmé par un observateur aussi exact et d'un mérite aussi
distingué que M. d'Alberti, est extrêmement avantageux et bien supérieur à celui que l'on obtient dans d'autres salines. Nous donnerons plus bas les dépenses totales en combustible, pour une
année de roulement, telles qu'elles se trouvent établies dans les documents soumis aux états de Würtemberg. Le feu est toujours poussé assez vivement sous
la poêle en tôle qui donne du sel à grains fins. Cette chaudière, dont nous avons fait connaître les dimensions, fournit annuellement 26 à 27.000 quintaux de sel, depuis qu'on conduit les vapeurs sous les poêles à la suite. Auparavant, lorsque la vapeur s échappait directement, le produit annuel n'était, suivant M. d'Alberti , que de 22 à 23.000 quintaux. Les deux poêles en pierre fournissent annuellement 3.000 quintaux de sel à grains plus gros que le premier, parce que l'évaporation est plus lente.
chauffée par un foyer, d'autres poêles en tôle chauffées par la vapeur d'eau. Le sel qui se for-
la vente. Celui des poêles en pierre est au contraire parfaitement blanc. Lors de mon passage à Rottenmünster,, un des
foyers était disposé de manière que l'air, entrete-
nant la combustion, fût forcé de circuler dans des conduits ménagés dans les parois du foyer, et s'échauffât ainsi, avant d'arriver sur le combustible. On n'avait pas encore eu le temps de se rendre compte du résultat produit par cette disposi-
tion (i). Le combustible employé à Bottenrnünster est du bois de sapin, ou de la tourbe exploitée dans les environs. On estime que 4.5oo ou 5.5oo pointes
de tourbe, suivant la qualité, sont équivalentes à
un Midler de bois de 144 pieds cubes wUrten-ibergeois ( 3,386 stères). On fabrique à nottenmiinster, et dans toutes les
salines de Bade et du Wiirtemberg , deux qualités de sel, dites kochsaltz et viehsaltz , sel raffiné et sel de bestiaux. Cette seconde qualité se compose uniquement des parties les moins pures, tels que les premiers dépôts ou schlotts qui se forment dans les poêles les résidus pierreux qui s'y attachent, et auxquels on donne le nom de pfannenstein, pierre de poêles. Elle ne forme qu'une
Les nouvelles dispositions ont en conséquence augmenté la production annuelle de chaque foyer de 7.000 quintaux sur 22 presque du tiers. Avant que l'on eût l'idée d'établir des poêles en
(f) J'ai vu dans une brasserie de Stuttgar un foyer du même genre. On me dit qu'on avait obtenu en effet une économie de combustible.