Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)

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RECHERC FIES

SUR LE MONT ETNA.

parfaitement conservée, coupée par la tranchée de la grande route, près de San-Leonardo, entre

ou d'un rouge d'ocre à l'extérieur et à l'intérieur, parsemée de cristaux nombreux de feldspath labrador, de cristaux de pyroxène et de grains de péridot, et présentant presque toujours un grand nombre de cellules à contours arrondis, et souvent aplaties ou allongées dans un même sens. Ces matières portent le nom de scories; tout le monde connaît leur origine. Elles sont denses Qu légères; suivant la rareté ou l'abondance des cellules. Ces scories se présentent en grains, en fragments, en lopins, en blocs de toutes grosseurs, de formes très-diverses, et très-diversement entassés. Quelquefois de grandes étendues sont couvertes de fragments de scories assez légères, dont la grosseur moyenne est à penprès celle d'une noix, et qui forment à la surfa-de du sol une couche plie ou moins régulière d'une épaisseur variable. On les appelle La grosseur de ces lapilli se réduit quelquefois au volume d'un grain de Sable ou decendre ;

Giarre et Aci-Reale.) « Ces cristaux sont si friables et tellement en-

gagés dans la lave, qu'il est impossible de les détacher sans entraîner de cette dernière; aussi l'analyse que nous en donnons, ne doit être » regardée que comme une approximation, mais » suffisante pour vérifier la prévision de M. Elie de Beaumont. ils renferment Sihce

47,9 Alumine.. . . . 34,o Peroxide de fer. 2,4 Soude. 5,1 Potasse 0,9 Chaux. 9,5 Magnésie . 0,2

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Oxygèn,

Rapport.

25,00

I5,90 0,72

18 12

1,3o

o,15 2,66 0,01

2

ce qui conduit à la formule

1 2 Si Al -+ 2 Se Ca + Si' Na. » M. Berzélius a admis pour la formule du labradorite 12 Si _d I ± 3 SP Ca -1--Si3 11,7a.

» Si on remarque que les analyses du labradorite sont très-anciennes , et que la nôtre a été faite sur un échantillon impur, on verra que si les analyses ne suffisent pas pour donner Une formule exacte de ces deux substances, elles peuvent cependant les rapprocher. » Un observateur, qui parcourt les flancs de l'Etna

et qui promène un oeil attentif sur le sol qu'il foule aux pieds, le trouve presque partout com-

posé d'une substance à cassure mate, grise-noire,

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les nomme alors cendres volcaniques.. Les cristaux de pyroxène et de labrador, qui sont 'ordinairement renfermés dans. les scories, sont alois disséminés dariela masse sablonnenge. Ces cendree et:ces

lapilli sont en généralle résultat. des .éruptions pulvérulentes qui les rejettent à de grandes han; teurs, don, ils retombent sous forme de pluie .stie une partie plus ou moins étendue du Massif volcanique, et souvent bien au delà de ses limites.

. Quelquefois les cendres; les lapilli on .même des. scories en pièces plus considérables, au lieu d'être :étendus sur la surface d'un sol irrégulier:, sont entassés en forme de cône tronqué; très--régtetrès-distinet de-la base sur.laquelle. il s'élève, avant ses arêtes inclinées-de 18 à ê : ce sei nt les