Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)

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RECHERCHES

SIIII LE MONT ETNA .

se produisit à travers le massif de l'Etna; elle se terminait inférieurement près de Nicolosi , dans l'emplacement où s'élèvent aujourd'hui les MontiRossi , et elle se prolongeait à travers les pentes de , jusla gibbosité centrale et le Piano-d el-Lacro, qu'a- U-delà de la Torre-del-Filosotb. Si elle ne passait pas par l'axe du cône supérieur, elle en rasait du moins la base. Spallanzani, dans son voyage dans les Deux-Siciles, reproduit une vue de ]'Etna sur laquelle elle est figurée. Elle avait plus de deux mètres de diamètre à la surface du

rauX. La ligne qui joint ces deux- derniers points court à 1,0. ,e N., et passe par l'axe du grand cratère. Tout indique, surtout aux yeux des personnes qui, comme M. Mario Gemellaro , se sont familiarisées depuis longtemps avec le mécanisme des éruptions de l'Etna , qu'une fente méridienne s'était produite dans cette dernière direction. Cette fente a été la seule par laquelle la lave ait coulé d'une manière prolongée, mais elle n'a pas

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été la seule qui se soit produite au monient, de cette éruption : indépendamment de l'orifice qui, donne aussi issue à la lave dans le Mille-del-

sol. La lave se répandit dans son intérieur et y resta incandescente même à la surface, de manière que la nuit on voyait la lueur livide , qui émanaitde la matière en fusion,éclairer les deux bords de la fente et se répandre au-dehors. La coulée de 1669,

Leone,la surface des parties supérieures de la gib-

bosité centrale présente en différents points des fumaroles dont -l'origine -parait due à un grand nombre de fissures produites. à l'époque dont il s'agit. J'ai indiqué de ces fumaroles jusque dans les flancs du cône de scories appelé iloccone de Lunegi , situé à l'extrémité septentrionale du Serre-ciel-Sollizio. D'autres sortent de différents points des flancs du cône supérieur ou de divers points situés en dehors de sa base. Mais nulle part elles ne s'étendent si loin et d'une manière si continue que le long d'une crevasse un peu tortueuse, quelquefois ramifiée, qui part du nouveau cratère produit à la fin de cette même éruption de 1832, par l'écroulement de la pointe la plus élevée tl

qui vint s'arrêter et s'amonceler contre le mur d'enceinte dela ville de Catane, sortit du point de cette fente, qui se trouvait le plus éloigné de l'axe de la montagne et par suite le plus bas, et autour du point de sortie s'accumula la masse de scories qui forme aujourd'hui le cône échancré, et à deux cimes, qu'on appelle les Monti-Rossi. Ainsi que je l'ai dit plus haut , le même phénomène s'est reproduitsur une échelle moins grande, à la vérité, mais avec plusieurs circonstances di-

gnes d'attention, lors de l'éruption du mois de novembre 1832. La lave coula successivement par trois orifices,

Bicorne, et qui se dirige vers la r.rorre-del-Filosof dans la direction du S. 26° E. Cette crevasse commence à se manifester dans

le premier situé au pied N. E. du cône supérieur, dans le rune ciel Leone, à la naissance du Val-del-Bore, le second au bord du Piano-delLago , au haut des pentes occidentales de la gibbosité centrale de l'Etna , et le troisième au pied de ces mêmes pentes, sur le bord des talus laté-

le ravin qui entame la pente du cône supérieur, à partir des bords du petit cratère de 1832. Les divers dégagements de gaz hydrogène sulfuré qui donnent naissance aux flammes permanentes

et au nuage de fumée bleuâtre dont j'ai parlé

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