Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)

EXPÉRIENCES 34 autour de ce treuil de or», o de diamètre s'enroule une corde à laquelle est suspendu le poids moteur;

mais afin que le poids dela corde n'ait aucune influence sur le mouvement, une autre corde de

même diamètre, et tendue par un petit contre-

poids, s'enroule quand l'autre se déroule ; sous chacun des contre-poids est attaché un bout de corde

qui descend jusqu'au fond de la fosse, de sorte que les longueurs de corde entrele sol et le treuil sont toujours les mêmes. L'axe du treuil porte un tambour de orn, 4o de diamètre, qui, ainsi que le treuil, est parfaitement équilibré autour de cet axe. Une corde sans fin qui enveloppe le tambour vient embrasser une poulie de om,14 de diamètre, sur l'arbre de laquelle est monté un volant à 4 ailettes de oni,i carré, dont le milieu est à 0m,30 de

l'axe de rotation. Une seconde poulie que porte encore le même arbre, transmet, par une corde sans fin, le mouvement au plateau qui doit recevoir la trace du style. En observant le mouvement, on a trouvé qu'au bout de 8 à Io secondes Je mouvement devenait très-sensiblement uniforme.

D'après cette disposition, quand la caisse A

recevra un choc et acquerra une certaine vitesse, le crochet de tension du dynamomètre prendra le même mouvement, et le style tracera sur le plateau une courbe qui, fournissant une relation entre l'espace ou la quantité dont la caisse sera descendue , et le temps où l'arc décrit par le plateau, mettra à même de déterminer la vitesse imprimée a cette caisse par le choc. La résistance du ressort augmentant à mesure que la caisse s'abaisse,. finira par éteindre sa vitesse, et la réaction produira un 'mouvement ascendant qui sera suivi

SUR LE FROTTEMENT.

d'une descente et ainsi de suite. On aura donc sur le plateau une courbe ondulée, dont chaque ondulation correspondra à une oscillation du ressort. L'amplitude de ces oscillations diminuera de plus en plus, à cause des diverses causes qui consomment une certaine quantité de travail, et le mouvement finira par s'éteindre (1). Pour suspendre les corps choquants, on a employé deux couples de pièces verticales pendantes k, k ( fig. t) percées à hauteurs égales, de trous espacés de o.,o5, et placées symétriquement par rapport au plan vertical de suspension de la caisse; deux chevilles en fer, introduites dans les trous correspondants d'un même couple, servent de sup-

port à une traverse en chêne 11, dont le milieu correspond exactement à celui du dynamomètre. On peut à volonté faire varier la hauteur de la traverse 1 1: elle est traversée par une vis 0, qui passe

librement à travers un trou pratiqué en son mi-

lieu ; la tête de la vis soutient un étrier q qui porte l'axe d'une tenaille entre les branches de laquelle on engage le noeud d'une corde attachée à un pro-

jectile: la tenaille est maintenue fermée par un fil qui relie ses deux longues branches. Enfin la vis est filetée sur om, o de longueur, ce qui permet de régler convenablement la hauteur du corps choquant au-dessus de la caisse. Lorsque tout est (i) Il ne sera pas sans intérêt de faire remarquer qu'on pourrait appliquer un appareil de ce genre à la détermination de la loi des vibrations des lames élastiques, et obtenir ainsi une courbe qui donnerait une liaison entre le temps, la résistance des lames et l'effort employé à les faire vibrer : il serait même possible de déterminer par l'expérience la position des noeuds de vibration des lames élastiques eu garnissant la lame de plusieurs styles,