Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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S Lli LE ritorrEmENr.
EXPÉRIENCES
résulte une force de compression
fi du un frottement g dt
ti dit
g at produisant d'où
Ce frottement consomme dans l'élément du , temps, une quantité de mouvementfg uu; Et quand tout mouvement relatif dans le sens vertical est détruit, ce frottement, dû aux forces de compression, a finalement consommé une quantité de mouvement égale à Par conséquent après le choc on doit avoir Q+
fqt
om,60; Or, si on prend q=--- 50 kilog.; h 4'1,21 ; Q -.=267k,84 etf=10,07 I Ce qui se rapporte à l'un des chocs les plus
d'où u
intenses, On trouve v= om,000295.
On voit donc qu'on peut négliger l'influence du choc dans le sens horizontal.
Les raisonnements qui précèdent s'appliqueraient aussi au cas où le système serait animé
g
d'une vitesse uniformément accélérée, et par con-
( Q-4-1 )
Or, on a évidemment u=---gt , d'où il résulte que v
= fqgt fqu
fqz£Q+
011
fq ( gtu)
g
.
C'est-à-dire que dans cet appareil la quantité de mouvement détruite par le frottement résultant des forces de compression, doit être précisément
égale à celle qu'il gagne pendant la chute de la bombe : ces deux effets sont successifs , mais ils se passent dans un intervalle très-court, et ne peuvent occasionner dans la courbe du mouvement
que des ondulations en sens contraire, qui n'altèrent pas la loi générale, et qui doivent être à peine sensibles sur les courbes.. Il est facile de -s'assurer que l'accélération de
vitesse du traîneau, pendant la chute de la bombe, est toujours très-faible. Si on appelle e, la vitesse du traîneau , quand la bombe l'atteint, on doit avoir :
séquent il en résulte, que si le frottement, pendant le choc, reste proportionnel à la pression, la loi générale du mouvement, de l'appareil ne doit pas être changée; la seule perturbation qui pourra en résulter , sera manifestée par des ondulations qui, dans la plupart des cas, doivent être à peine sensibles.
Dans les expériences on a fait varier le poids des sphères de i,99 à 5o kilog. ou de i à 4, le rapport du poids du corps choquant à celui du corps choqué de à les hauteurs des chutes de i à o. Les mouvements ont été ou uniformes, ou uniformément accélérés et la résistance des corps a varié depuis k relative à la terre glaise ,valeur déduite des expériences faites ci-dessus sur les résistances, jusqu'à k 5.000.000 kil. environ, correspondante aux bois durs ( chêne , hêtre, etc.), c'est-à-dire que cette résistance avarié
de j à 125.000. Si donc les lois admises jus-