Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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TEaRA:ors DE GRÈS
DE L'AVEYRON ET DU TARN".
qu'il résistait fort bien, qu'il durait beaucoup plus longtemps que le chêne, et était encore très-sain à l'intérieur alors -que celui-ci était déjà pourri. 4.0 On exploite les massifs de 20 mètres en carré qui ont été préparés sur les diverses couches, en les recoupant en piliers de 2 à 3 mètres qu'on
Ces chemins sont formés de deux lignes de barres de fer laminé, d'environ 3 pouces de large et 4 à 5 lignes d'épaisseur, placées de champ à la distance de om,813 , dans des entailles faites sur des traverses de bois carrées, posées sur le sol à o'",5o les unes des autres. Ces barres sont consolidées dans les entailles au moyen de tasseaux que l'on serre fortement. Ces chemins présentent, comme les galeries des parties horizontales et des parties inclinées. Dans les parties horizontales, ils sont à une voie avec relais de 4o à 5o toises; dans les parties inclinées, ils sont à double voie formée de 3 ou 4 rails. Les chars sont composés d'un train à deux essieux fixes et à quatre roues en fonte mobiles, et d'une caisse en bois, évasée à la partie supérieure,
enlève ensuite, en reculant et laissant faire les éboulements. De cette manière on enlève toute la houille de chaque couche. Le découpement de la houille se fait par trois entailles de 0'1,16 de largeur sur 010,60 à i m. de profondeur, savoir , deux sur les côtés et une au fond. L'abattage s'opère ensuite par 2 à 3 coups de mine. On fait à Carmeaux plusieurs étages de travaux sur les diverses couches, et on a soin de les tenir en connexion régulière, ou de faire que les pleins et les vides se correspondent exactement. Souvent aussi les travaux d'un même étage sont menés successivement sur différentes couches par le moyen de galerieshorizontal es qui traversent l'entre-deux. 50 Le transport intérieur de la houille abattue, .des chantiers au puits d'extraction , s'est fait jusqu'ici par glissement dans des bennes du contenu de i hectolitre, qui portaient des semelles de fer traînant sur des bois placés transversalement dans les galeries; les traîneurs conduisaient ces bennes dans les galeries. horizontales, au moyen de bricoles passées sur leurs épaules, et les faisaient descendre dans les galeries inclinées au moyen de treuils. On voit encore ce mode de roulage exécuté à la mine de Castillan ; mais il sera bientôt remplacé partout par le roulage sur des chemins de fer, ainsi que cela se pratique maintenant à la mine du Ravin.
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rétrécie vers le fond, et fermant sur sa face de derrière par une porte mobile qui permet en s'enlevant de vider facilement le contenu de la caisse.
Dans les tournants un peu courts, on facilite la marche du char en élevant l'un des rails un peu plus que l'autre. Les chars du contenu de 5 à 6 hectolitres sont chargés par les bennes, amenées des chantiers aux galeries principales, puis roulés par un homme jusqu'aux plans inclinés, descendus à l'aide d'un treuil à frein manoeuvré par un homme, puis repris par les rouleurs et conduits au puits, où ils sont vidés et la houille rechargée à la pelle dans des tonnes de la même capacité. Les tonnes sont élevées au jour, soit à l'aide de machines à molettes, soit au moyen de machines à vapeur. La machine à vapeur du Ravin est une machine d'Edwards à double cylindre et tiroirs, laquelle