Annales des Mines (1836, série 3, volume 10)
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EXPÉRIENCES RELATIVES 200 l'obstruer ; ce qui n'avait pas lieu dans les autres procédés. Afin de pouvoir apprécier la valeur numérique
des résultats que nous venons d'énoncer pour
ces trois procédés, établissons le devis comparatif
suivant. AIR CII1UD. AIR
OBSEIWATIOUS,
DÉTAIL DU TRAAAIL. V11010.
SPI' ARES!.
TAYLOR.
fr. c. Un forgeron Trois frappeurs Soufflerie. Ho aille.
9,08
fr. c. 9,7
11,39
4,55
fr. c. 6,82 10,98 4,33 1,92
1,90 55,2o
1,84 55,2o
82,19
78,80
713.
blons(à 15 fr. les ioo k.)
1,23
1,53
1,28
Reste
80,89
Fer employé
55,29
(t) Le prix d'un essieu devantse calculer au poids , ce-
lui qui sera plus pesant aura une
plus grande valeur; on
Totaux A décompter le prix des ri-
doit donc re-
trancher la valeur
provenant de cet excès de poids,pour rendr.dles résultats comparables.
78,02
A décompter l'excès de
valeur du fer dans les essieux fabriqués à l'air chaud (1)
l'rix des essieux non tourn.
80,89
O 55
1' 79
76,67
77;23
de gain en Ce devis indique qu'il y a 5r,21 p. Fabvrechaud selon la méthode employant l'air méthode servant de la Dufaur, , et 4,52 p.'2,, en se Taylor. On fait abstraction dans ce devis des frais généraux qui se trouvent diminués par une plus grande célérité dans les opérations. Les causes qui peuvent concourir à rendre les résultats obtenus dans ces expériences moins
A L'EMPLOI DE L'AIR CHAUD.
20I avantageux que ceux consignés dans d'autres rapports sur le même sujet sont les suivantes 10 La perte de temps occasionnée par les opérations accessoires exigées pour la parfaite confec-
tion des essieux ,doit diminuer notablement les effets de l'air chaud.
20 Les forges à air froid de la fonderie, présentant des contre-curs en. ..fonte de 050,30 d'épaisseur, o'n,43 de largeur, et 011'46 de hauteur, dans
lesquels sont adaptées des tuyères en tôle, on travaille, pour ainsi dire, à l'air chaud. 3° Dans les forges ordinaires activées par des soufflets de maréchaux, la régularité qu'acquiert le vent en parcourant les compartiments de l'appareil doit avoir un effet notable, indépendamment de la températdre. La température du vent des appareils à air Température chaud fut déterminée 'au moyen de barreaux -d'al- de Fair. liages métalliques exécutés d'après les renseignements fournis par sir Parke ( Essais chimiques sur les arts, t. II). On avait pratiqué dans les parois de derrière des appareils à air chaud, et aboutissant à la tuyère, des trous taraudés de 0o0,015 de diamètre , pouvant être fermés à volonté au moyen d'une vis terminée par une tête à illet. Le thermomètre Centigrade indiquait 29'75
pour la température, de l'atelier, et 17° pour celle du vent provenant de la machine soufflante avant qu'on mît le feu aux forges
Après 4 ou 5 heures de feu là température du vent des appareils de MM. Fabvre-Dufaur et Taylor , alors aussi élevée qu'à la fin de la journée ; était de 2670,75 ç. , le feu 'ayant, autant que cela est possible , la inénie intensité. Le barreau qui
indiquait cette temp ature était composé de 15